Le Centre neuro-psycho-pathologique de Kinshasa (CNPP) connait, depuis quelques mois, un dysfonctionnement à la suite de la grève du personnel non-médecins.
Un reporter de Radio Okapi l'a constaté, mardi 17 octobre, dans une ronde effectuée dans ce coin de la capitale.
Au CNPP, les médecins et gardes malades s'en plaignent également de ce dysfonctionnement.
Ils appellent le gouvernement à régulariser la situation de ces personnes indispensables au bon fonctionnement des hôpitaux.
« Cette grève a un impact terrible car quand moi le médecin j'ai prescrit qui va aller suivre. Il n'y a personnes. Il y a des surveillant ça n'existe pas pour l'instant », a rapporté Jean Kaswa, neuropsychiatre et doyen des médecins au CNPP.
Adeline, une des garde-malades se plaint aussi de cette situation :
« La grève doit prendre fin pour le bien des malades. Ici, au CNPP sans les infirmiers c'est difficile. Un patient énervé peut facilement se prendre au garde-malade car ils ont de problème au niveau de cerveau ».
Au pavillon ouvert des homme et celui des femmes, un infirmier affirme être toujours de permanence vue la complexité des cas.
« Je suis en grève mais nous avons des malades qui ne peuvent rester seul la nuit. Nous faisons de service minimum. J'ai fait dix ans de service j'i un numéro de matricule mais je ne suis pas payée. Nous espérons qu'en Dieu. Nous courons beaucoup de risque car un malade en colère peut nous rouer des coups », s'est plaint Florence Namazo.
Comme dans plusieurs hôpitaux publics, cette grève handicape une bonne partie du travail.
Le souhait de tous est que le gouvernement réponde favorablement aux revendications de du personnel non-médecin pour une bonne prise en charge des patients.