Certains leaders du Nord-Kivu et de l'Ituri ont exprimé, vendredi 13 octobre, leur désapprobation à la requalification de l'Etat de siège dans leurs provinces.
Ils ont ainsi réagi au lendemain de la décision du chef de l'Etat d'alléger progressivement et graduellement » ce régime exceptionnel au Nord-Kivu et en Ituri.
De manière générale, les acteurs du Nord-Kivu se posent des questions sur la constitutionnalité de cette option de requalification de l'état de siège.
Ces derniers pensent que la mise en pratique de cette mesure va créer la confusion au niveau de l'administration locale.
Et ceux de l'Ituri estiment que cette requalification ne répond pas aux attentes de la population de cette province où les groupes armes sont actifs depuis 2017.
Question :
-Que pensez-vous de la décision du chef de l'Etat sur la levée partielle de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri ?
Invités :
-Jean Claude Tshilumbayi, professeur de droit. Il est député provincial au Kasaï-Central et cadre de l'UDPS, parti membre de l'Union sacrée de la nation.
-Jackson Ause, député national élu du territoire d'Irumu (Ituri). Il est cadre d'Ensemble pour la République, parti politique de l'opposition.
-Augustin Muhesi, professeur des sciences politiques à l'Université de Goma (UNIGOM) et chercheur à Research Connect-DRC, un centre spécialisé dans la collecte, analyse et plaidoyer pour la valorisation des résultats des recherches.
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