Madagascar: Coopération - La Banque mondiale pèse 4,3 milliards de dollars à Madagascar

Une sollicitation sous forme d'espoir. La Banque mondiale comme les autres partenaires techniques et financiers de Madagascar suit de près l'évolution de la situation sur le champ de bataille politique.

Lors de l'Assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech, la semaine passée, la vice-présidente régionale de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Est et australe, Victoria Kwakwa au, cours d'une rencontre avec Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l'Économie et des finances, en a parlé.

Elle « espère que toutes les parties prenantes puissent trouver une entente » pour que les élections puissent avancer dans une perspective de stabilité et renforcer la démocratie à Madagascar.

Un appel à la prise de conscience qui, semble-t-il, est tombé dans l'oreille des sourds.

Le Collectif des onze candidats, formant une sorte de front de refus au processus électoral engagé, a poursuivi ses manifestations de rue.

Sans entrer dans l'arène de la campagne officielle.

Redressement

Il est alors à rappeler pour tous « qu'en septembre 2023, le portefeuille de la Banque mondiale à Madagascar s'élevait à 4,3 milliards de dollars et comprenait 26 projets nationaux et 4 opérations régionales ».

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Pour avoir visité le pays, Victoria Kwakwa possède une connaissance non-négligeable du pays et de ses difficultés à lutter contre la pauvreté qui a gagné en ampleur ces dernières années.

Alors qui vont encore se prévaloir de la paternité d'une nouvelle crise politique nuisible au précaire et fragile équilibre macro-économique du moment?

Comme les prévisions de la Banque mondiale le laissent entendre, «la croissance devrait poursuivre son redressement et se stabiliser à 4 % en 2023, avant de s'accélérer pour atteindre environ 4,7 % en 2024-25. Les pressions inflationnistes se sont intensifiées, l'inflation globale passant de 6,9 % en juin 2022 à 11,3 % en juin 2023. L'inflation devrait se maintenir à 10,5 % en 2023, avant de se modérer pour atteindre environ 8,5 % en 2024-25 ».

Des cadrages chiffrés à partir desquels le Projet de loi de finances initiale de 2024 devrait s'articuler.

Du moins en principe.

Dans la pratique, il existe souvent quelques surprises de la part du gouvernement. Passant outre les dogmes de l'orthodoxie financière des bailleurs de fonds traditionnels.

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