ALGER — Une très large condamnation internationale a été exprimée mardi en début de soirée par plusieurs capitales dans le monde ainsi que d'organisations continentales et des Nations unies après le bombardement par l'aviation de l'occupation sioniste d'un hôpital dans la bande de Ghaza, faisant au moins 500 martyrs. Une attaque qualifiée d'"actes barbares".
Dans sa réaction, l'Algérie a condamné "dans les termes les plus forts, cette frappe délibérée contre un hôpital dans la bande de Ghaza par les forces d'occupation sionistes, faisant des centaines de victimes et plusieurs blessés parmi les enfants du peuple palestinien frère", indique un communiqué de la Présidence de la République.
Quelques heures après cet autre forfait de l'entité sioniste contre le peuple palestinien, le président Mahmoud Abbas a décrété un deuil de trois jours dans les Territoires palestiniens.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à "l'arrêt de cette violence sans précédent à Ghaza" et "invité toute l'humanité à agir pour mettre fin à cette brutalité sans précédent à Ghaza". Le ministère turc des Affaires étrangères a dénoncé des "attaques barbares".
Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué sur le réseau social "X" de son côté que "l'OMS condamne fermement l'attaque sur l'hôpital Al Ahli Arab".
A Doha, le ministère qatari des Affaires étrangères a condamné le tir meurtrier sur un hôpital de Ghaza, et a dénoncé un "massacre" contre des "civils sans défense". C'est "un massacre (...), un crime haineux contre des civils sans défense, et une violation grave (...) du droit international", indique le ministère dans un communiqué.
La Jordanie a également condamné cette frappe meurtrière contre un hôpital de Gaza, et fait porter à "la force occupante, la responsabilité de ce grave évènement" alors la Ligue arabe a condamné dans les termes les plus fermes ce bombardement.
Le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat a affirmé que l'entité sioniste a commis un crime de guerre. "Aucun mot ne peut exprimer pleinement notre condamnation du bombardement (...) qui a tué des centaines de personnes", a déclaré M. Faki sur X, anciennement Twitter, appelant la communauté internationale à agir.
L'attaque meurtrière contre un hôpital dans la bande de Ghaza mardi est "totalement inacceptable", a quant à lui, souligné le Haut-Commissaire des Nations unies au droits de l'homme Volker Türk.
A Bruxelles, siège de l'Union européenne, Charles Michel, président du Conseil européen, a souligné qu'une attaque contre une infrastructure civile était contraire au "droit international".
Dans la rue arabe comme en Europe et un peu partout dans le monde la colère est à son paroxysme, et des milliers de personnes sont sorties mardi soir exprimer leur rejet et leur condamnation des attaques meurtrières de l'armée sioniste contre les populations palestiniennes sans défense dans la bande de Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés.
Avant la frappe sauvage de mardi contre un hôpital de la bande de Ghaza, le bilan des martyrs palestiniens depuis le début de l'agression sioniste était de 3061.