La croissance de l'économie mondiale dépend de la trajectoire de développement en Afrique, a indiqué, samedi à Marrakech, la vice-présidente exécutive du Centre africain pour la transformation économique (ACET), Mavis Owusu-Gyamfi.
L'engagement du système économique mondial à mettre l'Afrique sur la voie de la reprise et de la croissance "sert les intérêts de l'économie mondiale dans son ensemble", a souligné Mme Owusu-Gyamfi dans une déclaration à la presse à l'occasion d'une rencontre-débat sur "L'action africaine pour la réforme du système financier international", organisée par le Policy Center for the New South (PCNS) dans le cadre des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (9-15 octobre).
Pour elle, l'Afrique est capable de jouer un rôle de leadership au niveau mondial, forte en cela des énormes potentiels de développement vert et de taux de croissance des plus rapides au monde.
A cet égard, l'économiste a relevé que le continent africain est en mesure de surmonter les défis de la reprise et de la croissance en s'appuyant sur ses propres capacités, telles que les réformes économiques structurelles et le recours à l'option de partenariat, lesquels moyens sont de nature à accélérer le rythme de la croissance économique et à promouvoir le développement durable dans les pays africains.
Pour ce faire, a-t-elle recommandé, il est question d'accélérer l'élargissement de la représentativité de l'Afrique au sein des institutions financières internationales, la diversification des partenariats et l'augmentation des volumes de financement des investissements.
Cette rencontre, à laquelle ont participé des ministres africains, des responsables financiers et des représentants des Banques centrales d'Afrique et d'ailleurs, a été l'occasion de pointer les lacunes au sein des institutions financières internationales relatives au soutien du développement dans le continent, ainsi que de présenter des propositions pour y remédier.