Des discussions ont commencé aux Seychelles pour combler les lacunes et les systèmes réglementaires du premier projet d'économie bleue financé par le FEM et mis en oeuvre dans l'océan Indien.
Un atelier de lancement du projet intitulé « Donner la priorité à la conservation de la biodiversité et aux solutions basées sur la nature en tant que piliers de l'économie bleue des Seychelles » a eu lieu mercredi.
Le projet est financé par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et devrait jeter les bases pour des Seychelles plus résilientes.
Sa portée et sa stratégie sont basées sur les résultats d'un exercice de formulation de portefeuille national (NPFE) réalisé fin 2018 - début 2019 pour établir les priorités de financement du FEM-7.
Le projet est également conforme et contribue à la mise en oeuvre d'un certain nombre de politiques, stratégies et plans nationaux aux Seychelles, tels que l'initiative de planification spatiale marine (MSP), le cadre politique stratégique et la feuille de route de l'économie bleue des Seychelles (2018-2030) et la Stratégie Nationale de Développement (SND) 2019-2023.
Les participants à l'atelier provenaient de diverses organisations environnementales, gouvernementales et non gouvernementales.
Lors de la présentation de son projet, la responsable de projet, Victoria Alis, a expliqué qu'ils avaient été invités "car le projet couvre une multitude de domaines, ce qui nécessitera la participation de nombreux secteurs différents".
Dans son discours d'ouverture de l'atelier, le ministre seychellois pour l'Agriculture, le Changement climatique et l'Environnement, Flavien Joubert, a déclaré : « Aujourd'hui, nous nous trouvons à un moment crucial, où la protection de notre inestimable biodiversité et le développement durable de L'économie bleue des Seychelles est étroitement liée à notre quête commune d'un avenir résilient et prospère. »
Le dernier projet est conforme et contribue à la mise en oeuvre d'un certain nombre de politiques, stratégies, plans et rapports nationaux.
« Alors que nous nous lançons dans ce voyage important, notre principal engagement réside dans la préservation de la biodiversité d'importance mondiale des Seychelles. La mise en oeuvre du Plan spatial marin sera très utile et reproductible au-delà des Seychelles, car de nombreux autres petits pays insulaires sont confrontés à des défis similaires en matière de ressources humaines, ressources naturelles et de finances pour lesquels ils recherchent de nouvelles solutions", a déclaré le ministre.
M. Joubert a ajouté que « ces zones, regorgeant d'une vie marine diversifiée et d'écosystèmes délicats, exigent notre plus grande attention et notre dévouement sans faille. Nous devons renforcer notre détermination à mettre en oeuvre des stratégies de conservation robustes et globales qui sauvegardent la riche mosaïque de vie dans ces eaux cristallines ».
Une autre composante du projet portera sur le renforcement des capacités après avoir examiné les institutions responsables de la capacité financière des océans et élaboré un plan stratégique quinquennal.
Le projet devrait se terminer en juin 2029.