La situation va-t-elle se normaliser finalement ? C'est ce qu'on a perçu hier lors de la manifestation du collectif des candidats où aucun incident n'a été constaté.
La présence des forces de l'ordre était effective et elles ont joué pleinement leur rôle, en empêchant toutes les tentatives de débordements des provocateurs.
La marche, qui a débuté à Tanjombato, a été encadrée par des éléments de la police et elle s'est terminée sans être perturbée à Mahamasina.
Les candidats ont pu s'exprimer en toute sérénité et ont développé les thèmes qui leur tiennent à coeur en toute liberté.
Le spectre des affrontements qui planait ces derniers jours semble avoir disparu.
Le rôle constructif des forces de l'ordre
Les termes du discours de la présidente de l'Assemblée nationale lors de l'ouverture de la session ordinaire ont marqué les esprits et ont influé sur la situation qui semblait de plus en plus incontrôlable.
Cette mise au point est venue après le communiqué de la communauté internationale qui avait demandé le respect de la liberté d'expression et qui s'était inquiétée de la répression des manifestations du collectif des candidats.
Les appels lancés aux forces de l'ordre pour qu'elles assurent pleinement leur rôle ont été entendus.
Après les débordements et les provocations des partisans du candidat n°3 constatés depuis le début de la semaine, l'inquiétude est apparue chez tous les citoyens.
Les actions qu'ils ont menées se faisaient en toute impunité, aucun élément de la police n'étant présent.
Leurs responsables se sont cependant ressaisis après les brutalités des partisans du candidat n°3. Les forces de police jouent maintenant pleinement leur rôle.
Elles assurent la sécurité des manifestants, en dissuadant les provocateurs de passer à l'acte.
On se trouve maintenant dans un contexte tout à fait normal où la violence n'a pas droit de cité et où chacun peut s'exprimer librement.
On assiste donc maintenant à une avancée du débat démocratique.
La prochaine devrait maintenant être l'instauration d'un véritable dialogue et l'organisation d'une table ronde pour parvenir à un accord politique.