Congo-Brazzaville: Faune - Un Congolais interpellé pour trafic d'ivoire à Brazzaville

Le présumé trafiquant de produits de la faune a été interpellé dans le 3e arrondissement de Brazzaville par la direction départementale de l'Economie forestière en collaboration avec la section de recherches judiciaires de la région de gendarmerie ainsi que le Projet d'appui à l'application de la loi sur la faune sauvage (Palf).

Le présumé trafiquant a été interpellé pour délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d'une pointe d'ivoire sectionnée en six morceaux, représentant un éléphant tué.

Selon le communiqué de presse du Palf, il aurait transporté cette pointe d'ivoire de la sous-préfecture de Mbomo, dans le département de la Cuvette Ouest, jusqu'à Brazzaville pour la vendre.

Le trafic des produits de faune conduit à l'extinction et à la disparition progressive des espèces animales sauvages et surtout celles intégralement protégées.

Le directeur général de l'Economie forestière, le colonel Joseph Moumbouilou, a commenté : « Nous ne baisserons pas les bras. Nous traquerons ces délinquants fauniques jusqu'à l'éradication de ce fléau. Notre biodiversité est notre grande richesse ».

Rappelons que le 16 septembre dernier à Owando, dans le département de la Cuvette, un présumé délinquant faunique avait été interpellé avec une pointe d'ivoire. Trois de ses complices ont été rattrapés par la suite à Mbomo dans la Cuvette Ouest avec une autre pointe d'ivoire et ramenés à Owando. Cette affaire est en cours au Tribunal de grande instance d'Owando.

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Le Congo reste vigilant et sanctionne ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune. L'article 27 de la loi 37/2008 du 28 novembre 2008 en République du Congo en matière de protection des espèces fauniques stipule : « l'importation, l'exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogation spéciale de l'administration des eaux et forêts pour les besoins de la recherche scientifique ».

La présumé trafiquant répondra de ses actes devant la justice congolaise. Il risque des peines allant jusqu'à cinq ans d'emprisonnement ferme ainsi qu'une amende allant jusqu'à 5 millions de FCFA conformément à la loi.

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