Les enseignants vacataires et prestataires du sous-secteur de l'Enseignement technique et professionnel ont exigé, le 19 octobre, au gouvernement le paiement de la deuxième tranche de leurs émoluments au titre de l'année scolaire 2022-2023.

Les indemnités s'élèvent à 322 millions Francs CFA, a fait savoir le porte-parole des enseignants, Firmin Laurent Milandou, lors de la rencontre avec le ministre de l'Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, à l'école paramédicale de la santé. La réunion fait suite à la déclaration de grève des enseignants au titre de l'année scolaire 2023-2024 ainsi qu'à leurs revendications mentionnées dans le cahier des charges déposé auprès des autorités compétentes.

A cet effet, ces enseignants réclament le paiement de leurs bourses par le gouvernement. Ils ont également manifesté leur mécontentement sur la situation d'intégration à la Fonction publique, le faible financement réservé aux examinateurs au montant de 2500 Francs CFA tandis qu'une somme de 10.000 Francs CFA est attribuée aux superviseurs lors des évaluations. Ils ont déploré, à cette même occasion, la disparition des spécialités à 80% dans les écoles professionnelles dont la majorité des enseignants sont admis à la retraite.

« Nous félicitons le ministre d'avoir échangé avec les enseignants sur ce dossier mais nous exigeons la signature d'une note pour l'application », a indiqué le porte-parole des enseignants, Firmin Laurent Milandou, ajoutant que « les émoluments ne peuvent être perçus que par ceux qui seront sur le terrain ».

De son côté, le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a invité les enseignants à la reprise des cours. Toutefois, il les a assurés du paiement de leurs émoluments à compter de l'année 2023-2024, en tenant compte du système de contrôle sur le terrain.