Non loin d'Ampitatafika hier, une mère de famille est décédée dans un terrible accident.
Elle est tombée d'un taxi-bicyclette et s'est fait écraser par un camion chargé de sable.
Un accident mortel a suscité l'horreur, hier matin, entre 8h et 9h, sur la Route nationale 1, à Antanimenakely, à l'Ouest d'Anosizato.
La victime, une mère de famille, avait pris un taxi-bicyclette pour rejoindre le centre-ville. Un camion a roulé sur sa tête.
De nombreux témoins oculaires ont observé avec effroi la femme inanimée à plat ventre sur l'asphalte.
Elle portait un pull rayé noir et blanc, un pantalon noir et des tennis. Son sang s'est répandu et a maculé la chaussée. Sa partie supérieure a été la plus touchée.
Son sac était plaqué sous son bras gauche.
Des traces de freinage et des débris causés par le choc ont été constatés sur les lieux.
Aucune manoeuvre de réanimation n'était possible. « Je suis pétrifiée. Je l'ai vue, elle était juste devant moi », réagit une automobiliste.
D'après les gendarmes du poste avancé d'Ampitatafika, la circulation avait été organisée en double file, à sens unique, de l'Ouest vers la ville.
Pour cet axe, il s'agit d'une mesure prise tous les matins et soirs pour le libérer des engorgements.
Ejectée
C'est justement à ce moment-là que le pédaleur du taxi-bicyclette a effectué un dépassement périlleux.
Il a doublé le camion par sa droite et l'a subitement coupé. Il a chancelé en regagnant le milieu de la route.
Le camion transportant du sable a fini par l'aspirer. Sa cliente a été éjectée de son siège et broyée par la roue du véhicule.
Quelques minutes après le tragique événement, un membre du personnel, digne de confiance, à la morgue de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, a raconté que le corps sans vie de la femme y est déjà arrivé.
Les gendarmes ont d'ailleurs rencontré son mari là-bas.
Leur famille était occupée par les préparatifs des funérailles et surtout les formalités permettant de récupérer la dépouille à la chambre froide.
Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par la gendarmerie.
Le dossier sera transféré au parquet avec le chauffeur impliqué après les procédures de garde à vue et de mise en fourrière, selon les explications reçues d'un gendarme en service au poste d'Ampitatafika.