Dakar — Des équipements et des matériels médicaux d'une valeur de 1,5 milliard FCFA ont été offerts par le projet USAID OWOD aux régions de Tambacounda, Kolda ,Kédougou et Diourbel dans le but d'améliorer la prise en charge du couple mère- enfant.
»Ce lot est important d'équipements permet d'améliorer la prise en charge du couple mère-enfant. Il est destiné à 58 points de prestation à travers les 5 zones d'interventions », a indiqué le directeur de la santé de la mère et de l'enfant, Dr Amadou Doucouré lors de la cérémonie de réception de ce matériel au siège du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Le projet USAID OWOD intervient dans la lutte contre le paludisme, la santé maternelle, néonatale et infantile, la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes, la nutrition, la planification familiale, le renforcement du système, la couverture maladie universelle et l'eau, l'hygiène et l'assainissement, a t-il expliqué.
Selon lui, »diverses stratégies sont mises en oeuvre au Sénégal pour réduire la mortalité maternelle, néo-natale et infantile »'.
L'un des défis, a t-il noté, »c'est la couverture des interventions mais aussi la prise en charge de l'équité territoriale et la qualité des soins en santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile et de l'adolescent ».
Le docteur Fatou Ndiaye, directrice technique adjointe du bureau de la santé de l'Usaid, a affirmé que »ce premier don d'environ un milliard cinq cent millions de francs CFA, comprend des équipements pour les blocs opératoires, kits d'instruments pour chirurgie générale et gynécologie ; un transformateur ; des tables chauffantes ; des kits d'accouchements ; des mannequins pour la formation des sage-femmes et des fauteuils roulants ».
Présidant cette cérémonie, le secrétaire général du ministère de la Santé a indiqué que »malgré ces avancées significatives, le Sénégal continue de faire face à des défis dans la santé maternelle, néonatale et infantile à l'atteinte des Objectifs de développement durable de 2030".
Pour Dr Abibou Ndiaye, »l'équité dans l'accès aux soins continue de retenir l'attention de notre département et du gouvernement du Sénégal". Les défis se résument au recrutement et à la rétention des spécialistes dans les zones périphériques et éloignées, a t-il signalé.
S'y ajoute la persistance des diverses barrières socioéconomiques et culturelles qui empêchent les femmes d'avoir accès aux soins obstétricaux et néonataux d'urgence pendant la grossesse et l'accouchement.
Il a également évoqué la redynamisation des soins de santé primaires avec renforcement des programmes relatifs aux agents de santé communautaire pour »réduire les inégalités ».