Par peur d'une année blanche. Les étudiants de la Faculté des Sciences ont intensifié leur manifestation, hier, dans l'enceinte de l'Université d'Antananarivo.
Du fait que leurs cours aient été suspendus depuis quatre mois, ils ont visité chaque faculté de l'Université d'Antananarivo durant leur manifestation d'hier.
Les cours en ont été perturbés. Des préjudices ainsi que des dégâts matériels et y ont observés.
Des épreuves d'examen passées dans le traumatisme pour certains.
Les dégâts ont été rapportés auprès de l'École supérieure des sciences agronomiques (ESSA) lors du passage de ces étudiants manifestants.
« Au passage de ces étudiants de la Faculté des Sciences, deux filles en première année ont perdu connaissance.En plus, la porte de la salle des étudiants en première année a été endommagée », rapporte Anjara Rahariniaina, le président de l'Association des étudiants de l'ESSA.
Après une évacuation vers le Centre Médico-Social de l'Université d'Antananarivo, les deux étudiantes sont rentrées chez elles.
Les manifestants revendiquent le retour à la normale de l'enseignement à la faculté des Sciences.
Recherche de solutions
Quelques étudiants d'autres facultés sont venus grossir les rangs de la manifestation.
Les cours auprès de cette Université s'étaient dégradés depuis que le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants section Antananarivo (SECES) a décidé de suspendre les cours pour faire leurs revendications.
Depuis, les étudiants ont livrés à eux-mêmes et recherchent des solutions.
« Le SECES a sorti une note depuis des mois sur la suspension des cours. Par contre, nous voulons vérifier auprès des autres facultés, le respect de cette note ou si la note ne s'appliquait qu'à nous », affirme Hervé Andrianjakamahery, le président de la Faculté des Sciences, hier.
Ces étudiants demandent dans ce cas l'égalité de traitement de tous les étudiants pour tous les cours.
Une réunion avec les autorités est attendue pour confirmer la suite ou pas de la manifestation, selon le président de l'association des étudiants.