Les députés IRD n'adhèrent pas au discours inaugural de la présidente de l'assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, à l'occasion de l'ouverture de la session ordinaire du Parlement, mardi dernier. Ces derniers sont montés au créneau, dans la soirée du mercredi, pour discréditer les assertions de Christine Razanamahasoa. Elle a appelé au dialogue, dénoncé la mauvaise gouvernance, alerté sur les prémices d'une guerre civile, suggéré l'apaisement avant la tenue des élections. Mais les aspirations de la présidente de la Chambre basse ne sont pas celles de sa famille politique.
Les députées Irma Naharimamy, Anyah, Andry Ratsivahiny, Naivo Raholdina et les autres membres du groupe parlementaire IRD, rejettent les propos de leur présidente. Dans leur déclaration, ces députés se sont permis de traiter de tous les mots, l'élue d'Ambatofinandrahana. Mais cette dernière a refusé, hier, de réagir. « Chacun est libre de s'exprimer et je ne vois aucune raison de polémiquer là-dessus », a lancé Christine Razanamahasoa. Face à la pression du contexte, l'IRD a du mal à préserver sa solidarité. La présidente de l'Assemblée nationale dénonce des « erreurs de gouvernance » mais ses collègues refusent d'avaler la pilule et décident de l'attaquer en public.