Un grand soulagement pour sa famille. Après avoir été séquestrée par ses ravisseurs pendant environ deux semaines, une adolescente a retrouvé la liberté le 18 octobre. Pour rappel, la nuit du 30 septembre 2023 vers 20 h 30, un enlèvement a eu lieu à Fidasiana, fokontany de la commune rurale de Mangasoavina, dans le district d'Ankazobe. La victime est une jeune fille de 15 ans dont les parents résident dans la région mentionnée. Ce jour-là, huit bandits armés de fusils d'assaut de type AKM et de fusils de chasse ont fait irruption dans le village de Fidasiana.
Une fois sur place, ils ont tiré des coups de feu pour terroriser les habitants. Heureusement, il n'y a eu aucune victime. Les malfaiteurs ont ensuite forcé l'entrée du domicile d'un particulier où ils ont enlevé l'adolescente en question. Ils ont également dérobé deux téléphones et un fusil de chasse. Avant de quitter les lieux, les criminels ont laissé un téléphone portable pour faciliter les communications avec la famille de l'otage, prévoyant ainsi de réclamer une rançon pour sa libération.
Alertés de cette situation, les gendarmes des postes avancés d'Andranofeno et d'Andoharano se sont immédiatement rendus sur place pour sécuriser les environs. D'après les renseignements obtenus, les malfaiteurs ont pris la fuite en direction du Nord-Est, précisément vers les communes de Kiangara, Tsaramasoandro et Antatavana.
Six personnes arrêtées
Ouvrant l'enquête sur cette affaire en collaboration avec les membres du fokonolona, la gendarmerie a pu identifier six personnes soupçonnées d'être impliquées dans cet enlèvement. Cette avancée a été réalisée vers la mi-octobre. Cependant, la jeune fille est restée introuvable, et aucune information sur la demande de rançon n'a émergé jusqu'au jour de sa libération. Le 18 octobre vers 10h, l'adolescente a été retrouvée saine et sauve, abandonnée par ses ravisseurs. Selon les renseignements recueillis, une rançon de 11 000 000 d'ariary avait été payée en espèces pour sa libération dans la forêt du parc national d'Ambohitantely, limitrophe de la commune rurale d'Antakavana, district d'Ankazobe.
Bien qu'aucune coopération avec les forces de l'ordre n'ait été demandée par la famille de la victime, les enquêteurs de la gendarmerie ont tout de même réussi à découvrir que la transaction pour le paiement de cette rançon a été effectuée au même endroit où la fille a été libérée. Huit malfaiteurs, porteurs de fusils d'assaut AKM et de fusils de chasse, étaient présents au moment de la transaction. D'après les investigations menées par la compagnie territoriale d'Ankazobe, les principaux auteurs de cet acte sont les individus nommés Tantely, Rica et Rolland, résidant dans la commune rurale d'Antakavana. Affaire à suivre...