Cote d'Ivoire: 2ème réunion extraordinaire du gmc-ram - Les acteurs de santé réfléchissent sur le système d'alerte et de riposte contre les bactéries ultrarésistance

Le Groupe Multisectoriel de Coordination de la lutte contre la Résistance aux Anti Microbiens (GMC-RAM) a organisé un atelier du 17 au 18 Octobre 2023 à la salle de conférence de l'Institut Pasteur de Côte d'Ivoire. Cet atelier regroupe les acteurs de la santé des centres hospitaliers universitaires d'Abidjan (CHU de COCODY, ANGRE et TREICHVILLE) et s'est tenu en présence de la Direction Générale de la Santé (DGS) à travers son représentant Dr CISSE Mariamou.

L'objectif de cet atelier était de mettre en place un système d'alerte, de riposte et de gestion consensuelle et participative des acteurs de santé, des cas d'infections nosocomiales liées aux bactéries pathogènes hautement résistants dans les établissements de soins dans les services sensibles des Centres Hospitaliers et Universitaires de Cocody, de Treichville, d'Angré et du centre des Grands Brûlés.

Selon la présidente du GMC-RAM et directeur de l'Institut Pasteur de Côte d'Ivoire, Prof Mireille DOSSO, la situation s'aggrave de jour en jour si nous tenons compte des résultats de laboratoire. Il devient important et urgent que nous nous associons les uns et les autres pour diminuer ce problème d'émergence des cas de bactéries multirésistants dans nos centres de santés.

« Essayons ensemble de réfléchir à des stratégies pour faire prendre conscience à tous dans cette lutte contre cette pandémie sournoise qui ne se voit pas mais qui tue malheureusement » a souligné le prof Mireille DOSSO.

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Quant à Dr YAPI N'Kayo Sylvain, médecin, chef de service prévention et contrôle de l'infection (PCI) au CHU de Cocody, cet atelier a un grand impact parce qu'il permet de présenter les résultats des actions mise en oeuvre au CHU de Cocody. Il a présenté les germes auxquels le CHU de Cocody est confronté et les actions qu'ils ont mis en place. Le but de cet atelier est de faire l'analyse situationnelle des structures hospitalières, mettre en place les stratégies pour circonscrire ces cas de bactéries multirésistantes et développer le plan de riposte.

Pour lui, les infections nosocomiales sont un problème de santé publique et avoir des plans de riposte (freiner, retarder et éradiquer) est indispensable pour la santé des patients et du personnel de santé.

Les infections nosocomiales les plus courant dans les soins de santé sont dues aux bactéries multi résistantes telles que Staphylococcus aureus, Enterobacter, Pseudomonas aeruginosa et Klebsiella pneumoniae.

Les professionnels de santé ont pris conscience de l'urgence de la situation.

Notons qu'une première réunion extraordinaire du GMC réunissant les cadres supérieurs de la santé avait été initiée dans le mois de juin afin de faire l'analyse situationnelle de cette crise en vue d'une riposte appropriée.

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