Quelque 10 000 petits exploitants de la chaîne de valeur horticole en Tanzanie vont bénéficier d'un important appui financier de la Banque africaine de développement.
Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 19 octobre 2023 à Abidjan, un don de 2,5 millions de dollars américains à la Tanzanie. Cet appui financier, provenant du Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), est destiné aux Services de fourniture de systèmes alimentaires en zones rurales.
L'objectif visé est d'accroître la production et la commercialisation des produits horticoles par quelque 10 000 petits exploitants ruraux pour contrer les effets de la pandémie de Covid-19. Le projet comprend la promotion des pratiques et techniques agricoles durables et intelligentes face au climat, des pratiques agroécologiques, des stratégies de gestion de la biodiversité et des paysages. Le projet contribuera ainsi à améliorer la production et les services de conseil climatique et la gestion post-récolte.
Le projet sera mis en oeuvre dans quatre régions : le district rural de Morogoro, le district de Mvomero dans la région de Morogoro ; le district de Wanging'ombe, dans la région de Njombe ; et les districts de Kaskazini 'A' et Kaskazini 'B' à Unguja à Zanzibar. Il cible cinq chaînes de valeur horticoles, notamment les épices (clous de girofle, cannelle, gingembre, poivre noir, ail), les tomates, les pois verts, les haricots verts et les pommes de terre.
Il est prévu la construction d'au moins cinq infrastructures post-récolte et d'agrégation résilientes au climat pour le tri, le classement, la mise en vrac, le conditionnement et le stockage afin de réduire les pertes post-récolte. Une installation de traitement des épices polyvalente et résiliente au climat sera mise en place dans le district de Morogoro (centre-est) afin de traiter les épices destinées aux marchés locaux et régionaux.
Le projet permettra aux petits exploitants tanzaniens d'améliorer l'efficacité de leurs activités agricoles, augmentant ainsi substantiellement le volume et la qualité de leurs produits par unité de surface. À long terme, ces avantages devraient avoir un impact important sur les autres agriculteurs, ce qui profitera à un plus grand nombre de communautés agricoles et au pays dans son ensemble.
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Alexis Adélé, Département de la communication et des relations extérieures, [email protected]