Les participants à l'atelier national pour la revue et la validation du plan de contingence vont mettre en place l'outil devant permettre de préparer et de répondre aux besoins des populations d'accueil et des réfugiés en cas d'un nouvel afflux.
La réflexion pour l'adoption de ce plan a réuni, du 17 au 18 octobre à Brazzaville, plusieurs délégués autour d'un atelier. Ce plan va permettre de mieux se préparer pour répondre efficacement et rapidement en cas d'afflux, comme il a été le cas en janvier 2021 et en août 2022, respectivement dans les départements de la Likouala et du Pool.
« Cet outil apportera de la prévisibilité dans nos actions, dans une situation de réponse en s'assurant du renforcement des actions de développement dans les zones potentielles d'afflux et d'urgence si ces mesures ne sont pas suffisantes. Il permettra ainsi d'atténuer la pression liée à un afflux de réfugiés sur les populations et les autorités d'accueil des demandeurs d'asile », a expliqué Anne-Elisabeth Ravetto, représentante du Haut-commissariat pour les réfugiés au Congo (HCR).
L'année dernière, dans le secteur de l'éducation, les nouveaux arrivants, fuyant la violence à Kwamouth, en République démocratique du Congo (RDC), ont été retenus pour bénéficier de l'assistance, dans le cadre du Projet d'appui à l'amélioration du système éducatif, a-t-elle ajouté.
La représentante du HCR a soutenu que dans le village de Moungoungui, dans la Likouala, des Congolais ont généreusement accueilli des réfugiés centrafricains fuyant la crise post-électorale de 2021. Cette approche a permis d'intégrer les nationaux et les réfugiés dans les listes des bénéficiaires du projet Lisungi.
Elle a, par ailleurs, salué et encouragé l'hospitalité et la solidarité dont font preuve l'Etat et le peuple congolais, depuis de nombreuses décennies, à l'endroit des dizaines de milliers de personnes qui ont trouvé asile en République du Congo.