Le 'Forum de Lomé sur la paix et la sécurité' s'est ouvert samedi à Lomé.
Le président Faure Gnassingbé était représenté par la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé.
Cette première édition se penche sur les transitions politiques et la gouvernance démocratique en Afrique.
Vaste programme alors que l'on assiste à la multiplication des coups d'Etat en Afrique de l'Ouest (Mali, Guinée, Burkina Faso, Niger). Les militaires qui ont pris le pouvoir restent particulièrement discrets sur la principe de transition.
L'objectif du Forum est de développer un nouveau prisme de compréhension des transitions politiques, en tenant compte du contexte sécuritaire et des défis liés au renforcement de la gouvernance démocratique.
Parmi les personnalités présentes, le Commissaire de l'Union Africaine chargé des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité, Léonardo Santos Simão, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, les ministres des Affaires étrangères du Tchad, de Centrafrique, du Burkina Faso et du Mali.
'La marque de fabrique de la diplomatie togolaise, telle que portée par le président Faure Gnassingbé, c'est la paix au travers la mobilisation des mécanismes non violents de gestion et de règlement des crises et des conflits', a rappelé le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey.
'Si l'Afrique est autant confrontée à des crises et à des conflits parfois absurdes, c'est parce que généralement les partisans de la paix, nos sociétés, nos États et la communauté des Nations ne s'engagent pas assez pour la paix, n'investissent pas assez dans la paix (...)', a ajouté M. Dussey.
De par sa position géographique et son histoire, Le Togo espère poursuivre son action de faiseur de paix.
L'Afrique en a bien besoin.