Maroc: Signature de deux romans du chercheur Badreddine Ait Lekhoui

Une rencontre/signature des romans "Momo je m'appelle, autiste je suis" et "Je suis autiste" du chercheur Badreddine Ait Lekhoui a été organisée, jeudi soir au Centre culturel Iklyle de la Fondation Mohammed VI de promotion des oeuvres sociales de l'éducation-formation à Tanger, en présence de leur auteur.

Ces livres sont le fruit d'un travail de recherche consacré à la nature de l'autisme chez la petite enfance au Maroc et témoignent de son extrême complexité, à travers un langage simple, en vue d'exposer le regard que portent les enfants autistes sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure.

Les deux ouvrages sont des témoignages qui visent à sensibiliser sur l'autisme et à rapprocher les Marocains de la situation des enfants autistes, a déclaré à la MAP M. Ait Lekhoui.

Ce chercheur et militant a expliqué que ses écrits sont un panorama du parcours des familles d'enfants atteints de ce trouble, qui est parsemé d'embûches, a-t-il noté.

"Ce roman est un ensemble de sujets variés reliés à l'expérience d'un enfant autiste et sa famille. La narration est faite par l'enfant lui-même, qui raconte sa vie, la vie de sa famille qui a pris un tournant depuis le jour où ils ont découvert que leur enfant est autiste", a écrit M. Ait Lekhoui, en introduisant son ouvrage "Momo je m'appelle, autiste je suis".

Cette rencontre a été également une opportunité pour faire découvrir à l'assistance le documentaire "Don't forget me" (Ne m'oublies pas), de la réalisatrice et militante pour les droits des personnes autistes, Jackie Spinner.

"Don't forget me" est un récit de la lutte quotidienne de trois familles marocaines d'enfants autistes pour une éducation inclusive, adaptée à leurs besoins spécifiques, a précisé le chercheur.

Né en 1972 à Rabat, Badreddine Ait Lekhoui est enseignant et chercheur dans le domaine de l'autisme. Père d'un enfant autiste, il a publié en 2014 son premier ouvrage sur l'autisme, intitulé "Momo je m'appelle, autiste je suis".

Il est aussi l'auteur de plusieurs articles sur l'autisme au Maroc, publiés dans divers revues et journaux.

Bouillon de culture

Film

Le film "Soleil de printemps" (1969) de Latif Lahlou sera projeté lors de la cérémonie d'ouverture de la 23ème édition du Festival national du film, qui se tiendra du 27 octobre au 4 novembre prochain à Tanger, a indiqué, jeudi, le Centre cinématographique marocain (CMC).

Le film "Soleil de printemps" en noir et blanc sera projeté après avoir été restauré par les Archives cinématographiques marocaines, a précisé le CMC dans un communiqué, faisant savoir qu'un hommage sera également rendu au réalisateur de ce long métrage, Latif Lahlou, considéré comme "l'un des pionniers du cinéma marocain".

Premier long métrage de Latif Lahlou, ce film inspiré par le réalisme social, raconte l'histoire d'un fonctionnaire d'origine paysanne qui n'arrive pas à s'intégrer et à s'adapter au mode de vie de la ville de Casablanca.

Les personnages du film ont été joués par Hamidou Benmessaoud, Fatima Chikh, Driss Bennani, Fatima Regragui, Aziz Maouhoub, et Mohamed El Keghat.

Après "Soleil de printemps'", Latif Lahlou a réalisé d'autres oeuvres cinématographiques, notamment le film "La compromission" qui aborde la question de la lutte des classes, le long métrage "Les jardins de Samira" qui traite des problèmes de la relation conjugale, ainsi que le film "Anniversaire" en plus d'autres oeuvres créatives.

La 23ème édition du Festival national du film sera également marquée par des hommages qui seront rendus à la scénariste et actrice Fatema Loukili, ainsi qu'au réalisateur et scénariste Abdelkader Lagtaâ.

Exposition

Le vernissage de l'exposition photographique "Histoires et lieux" de l'artiste Mohamed Rida Chriaa a eu lieu, mercredi, à la Galerie du Centre culturel Iklyle à Tétouan.

L'exposition de l'artiste photographe Mohamed Rida Chriaa peut être classée dans la catégorie des expositions documentaires, mais ses oeuvres vont au-delà, en vue de leur charge émotionnelle et poétique, lit-on dans le catalogue de l'exposition.

Cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 10 novembre au Centre culturel Iklyle, relevant de la Fondation Mohammed VI de promotion des oeuvres sociales de l'éducation-formation, met en avant le patrimoine architectural et naturel de la région, célèbre des lieux et raconte des histoires pleines de poésie de gens dans leur élément.

"Mohamed Rida a fait preuve d'une ingéniosité artistique profonde en documentant divers moments de la vie quotidienne, des moments relatant des événements ou célébrant des personnes et des lieux importants pour lui", a noté la même source, relevant que la plus grande préoccupation de l'artiste était de raconter une histoire ou une anecdote, à travers l'image et de la présenter de manière esthétique et originale au public.

"C'est d'ailleurs ce que l'artiste a réussi avec succès, en s'appuyant uniquement sur un appareil photographique hybride (japonais-russe) et sur des souvenirs et des clichés qui nous font voyager dans la région du Rif et de ses environs, ainsi que dans la ville de Tétouan et de ses ruelles", a ajouté le document.

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