Le Reform Party (RP) était en conférence de presse, hier.

Outre la présentation de la structure du parti et des membres appelés à tenir des postes à responsabilité, le leader du RP, Roshi Bhadain, est une nouvelle fois revenu sur les 80 réformes du parti qui seront davantage explicitées à la population prochainement.

Il a aussi consacré une partie de son allocution au jugement rendu lundi par le Privy Council sur la pétition électorale de Suren Dayal, évoquant ses deux aspects - politique et légal.

Pour lui, cette décision permet à Pravind Jugnauth de se maintenir au pouvoir pour encore un an.

«Au cas contraire, s'il avait perdu, il aurait dû organiser les élections...»

Mais Roshi Bhadain met surtout en avant le fait que ce jugement pourrait désormais permettre à un parti de promettre «la lune, le ciel et les étoiles», pendant sa campagne électorale.

C'est pour cela qu'il demande à l'électorat d'être vigilant et intelligent lorsque le moment sera venu d'aller aux urnes.

La campagne électorale, dit-il, sera comme une «vente aux enchères (...) kot met for gagn for». D'ajouter : «Zot pou kapav promet séki zot anvi dan nimport ki fason...», surtout sans que l'on sache comment on financera ces promesses.

Il a pris comme exemple la pension de vieillesse. «Vous avait-on dit au préalable que l'argent décaissé pour payer la pension de vieillesse allait être puisé du fonds CSG ?»

Il s'est aussi demandé pourquoi les avocats de Suren Dayal n'ont pas cité dans leur défense l'affaire Super Cash Back Gold, qui aurait servi sa cause. Il aura aussi abordé l'affaire Kistnen et la situation au Parlement, entre autres sujets.