Les responsables du ministère de l'Industrialisation, du commerce et de la consommation se sont dépêchés samedi dans le quartier de Behoririka .
Main tendue. Le sinistre ayant touché les commerçants du quartier populaire de Behoririka, qui ont eu leurs économies et leurs locaux ravagés par les flammes vendredi en fin de soirée, n'a pas laissé les responsables du ministère de l'Industrialisation, du commerce et de la consommation de marbre. En effet, dès samedi, les responsables du département de Edgard Razafindravahy, ministre du Commerce, se sont dépêchés sur les lieux pour prêter main forte aux victimes.
Il a été annoncé que ces sinistrés seront accompagnés et bénéficieront d'une facilité pour reconstituer leurs dossiers auprès de la direction régionale du commerce d'Analamanga. « Le ministère de l'Industrialisation prend ses responsabilités par rapport à cet incendie dévastateur. Nous compatissons à la situation des victimes dont un bon nombre ont vu leurs économies, mais surtout leurs dossiers par rapport à l'exercice du commerce qui ont été réduits en cendres. C'est une des raisons pour lesquelles le MICC et la direction régionale du commerce entendent faciliter la reconstitution des dossiers auprès de leurs services pour alléger ce fardeau et permettre à ces familles de se reconstruire », confie Natolotriniaina Herizo Fanomezantsoa, Directeur régional de l'Industrialisation, du commerce et de la consommation pour la région Analamanga. Vendredi, tard dans la soirée, c'est un spectacle de désolation qui s'est produit dans ce quartier populaire de la capitale.
Furie des flammes
Un incendie dévastateur s'est déclaré dans les pavillons en bois bordant le marais de Behoririka. Les flammes, impressionnantes mais surtout dévastatrices ont dévorés 90% des pavillons qui se sont retrouvés calcinés. Seulement dix des deux cent six pavillons ont pu échapper à la furie des flammes, dont la plupart sont destinés à la vente de sandales en plastique en se référant au rapport du responsable des pavillons. Depuis samedi, les riverains mais surtout les commerçants se sont empressés sur les lieux pour récupérer les articles qui peuvent encore l'être, dans une atmosphère saturée par l'odeur de brûlé, de désolation mais aussi de tristesse à la vue des économies des activités de toute une vie annihilées en l'espace d'une nuit.
