L'agriculture fait partie des secteurs les plus vulnérables face aux effets du changement climatique.
Parmi les impacts du changement climatique qui se font déjà sentir au niveau du secteur agricole, on peut citer, entre autres, la sécheresse dans la partie Sud de l'île, les inondations suite aux fortes intempéries et la canicule.
Cela peut toucher non seulement l'agriculture mais aussi l'élevage et la pêche. Pour faire face à ces facteurs exogènes, le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage par le biais du centre de recherche FOFIFA et le ministère des Transports et de la Météorologie via sa Direction générale de la Météo, ont élaboré ensemble les nouveaux calendriers culturaux.
Ils sont destinés à la campagne culturale 2023-2024.
Ces deux départements ministériels ont travaillé en étroite collaboration avec Viamo, et ce, avec l'appui du projet PraDa de GIZ, pour ce faire.
Outils d'aide à la décision. Ces nouveaux calendriers culturaux pour la campagne de production de 2023-2024 servent à aider les exploitants agricoles à être plus résilients face à ces effets néfastes du changement climatique.
Les prévisions météorologiques durant la période de pluie 2023-2024, y sont également intégrées.
Ces outils d'aide à la décision seront ensuite vulgarisés au niveau de tous les producteurs éparpillés dans toute l'île, a-t-on appris.
Ces acteurs du monde rural peuvent également s'enquérir de ces informations en effectuant des appels au numéro 321 du réseau Airtel ou au numéro 033 33 00 321 pour les autres réseaux de téléphonie mobile.
Il faut savoir que ces nouveaux calendriers culturaux concernent cinq spéculations, à savoir, le riz qui est la principale denrée alimentaire de la population malgache et le maïs qui constitue une des filières porteuses dont dépend essentiellement le secteur de l'élevage.
L'arachide et le haricot figurent également parmi les filières prioritaires choisies pour l'élaboration de leurs calendriers culturaux servant à démarrer leur campagne de production pour l'année 2023-2024.
Et enfin, le dernier et non le moindre, le sorgho est la cinquième culture identifiée par toutes les parties prenantes.
En effet, cette filière contribue fortement à la lutte contre la famine dans le Sud.
Ces outils d'aide à la décision permettent non seulement aux exploitants agricoles d'être résilients au changement climatique, mais aussi d'améliorer leurs rendements de productivité, a-t-on conclu.