Au moins 6 000 déplacés de guerre sont retournés, depuis deux mois, dans leurs villages d'origine dans le secteur de Walendu Tatsi, territoire de Djugu (Ituri).
Le chef de cette entité coutumière a dévoilé ces chiffres samedi 21 octobre, à Radio Okapi.
Selon lui, ce mouvement retour est dû à l'amélioration de la situation sécuritaire dans la région.
Cela grâce notamment aux opérations militaires conjointes FARDC-MONUSCO et les dialogues communautaires entre les leaders des groupes armés, précisent des sources de sécurité.
Plus de 8000 déplacés de Walendu Tatsi avaient fui les exactions des groupes armés notamment à Masumbuko, chef-lieu de cette entité coutumière.
Environ six mille personnes ont déjà regagné leurs villages d'origine : Gobi, Tseibi, Laudjo, Ladhejo et d'autres localités dans le secteur voisin de Walendu Pitsi, affirme le chef local.
Ce retour des déplacés est également observé dans d'autres entités du territoire de Djugu comme le secteur de Walendu Djatsi lais, là leur nombre n'est pas détermine.
Ces autorités coutumières indiquent que les violences des groupes armés ont sensiblement diminué, la plupart des barrières érigées par ces milices y sont démantelées.
Cette accalmie facilite la libre circulation des personnes et de leurs biens dans cette contrée.
Ce retour est facilité également par la signature des accords de cessation des hostilités entre leurs leaders en juin dernier à Aru.
Cette accalmie est également le résultat des opérations militaires FARDC- MONUSCO et de sensibilisation des autochtones et des assaillants à déposer les armes et à intégrer le processus de désarmement et démobilisation par les chefs coutumiers.
Toutefois, les menaces de ces milices persistent et certaines localités sont toujours sous leur contrôle.