Congo-Brazzaville: Vie des partis - Le CPR tiendra son congrès avant la fin de l'année

Le président du Club perspectives et réalités (CPR), Aimé Hydevert Mouagni, a annoncé le 22 octobre, au cours d'une conférence de presse, la tenue du congrès tant attendu d'ici à la fin de cette année. Il s'est également prononcé sur le sommet des trois bassins tropicaux et les relations entre le Congo et la France.

Après un moment d'hibernation, le CPR, parti de la majorité présidentielle, a fait sa rentrée politique ce week-end à travers un échange entre son président et la presse. Une occasion pour Aimé Hydevert Mouagni de fixer l'opinion sur l'avenir de son parti qui compte un député et trois élus locaux à l'issue des élections législatives et locales de 2022. Ainsi, pour permettre sa restructuration et la redynamisation de ses instances intermédiaires, le CPR envisage d'organiser son congrès avant la fin du mois de décembre.

Interrogé sur ses relations avec les autres partis de la majorité présidentielle, notamment le Parti congolais du travail, il a répondu que les deux formations politiques sont en bons termes.

S'agissant de la tenue du Sommet sur les trois bassins tropicaux mondiaux, prévu du 26 au 28 octobre en République du Congo, le président du CPR a rappelé que cette grand-messe vise à établir une gouvernance solide pour les trois écosystèmes mondiaux qui représentent 80% de la biodiversité mondiale. De ce fait, les trois bassins jouent, selon lui, un rôle vital en tant que régulateur du bilan carbone mondial. Une rencontre qui permettra, a-t-il dit, de reconnaître le leadership du chef de l'Etat congolais qu'il qualifie de champion de l'écologie dans la sous-région Afrique centrale.

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C'est ainsi qu'Aimé Hydevert Mouagni a critiqué certaines langues qui pensent que Brazzaville ne peut pas prétendre défendre le bassin du Congo parce que représentant un petit pourcentage de forêts.

Concernant les relations entre le Congo et la France, le CPR appelle à la révision de certains accords signés dans les années 40 entre les deux pays. D'après ce parti, il n'y a pas de transposition des faits politiques d'un Etat à un autre. « 78 ans après, le Congo ayant aujourd'hui des juristes et économistes chevronnés, capables de déceler ce qui est préjudiciable à notre pays, empêchant toute forme de développement faute d'indépendance économique et monétaire. ... nous demandons à notre ancienne puissance coloniale de revoir sa politique africaine car l'Afrique d'aujourd'hui n'est plus comparable à celle d'hier », a-t-il souhaité, privilégiant un partenariat gagnant-gagnant entre le Congo et la France.

Interpellé par la presse sur la vente aux enchères d'un avion présidentiel en France, le député de la première circonscription électorale de Moungali a parlé d'une « escroquerie juridique ».

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