John Kambale, secrétaire de l'Association des jeunes et adultes pour le développement rural et urbain, une structure de la société civile de Lubero, alerte le Gouvernement sur le nombre croissant des groupes armés, alors que le MONUSCO se retire de ce territoire.
« La situation sécuritaire actuellement à Lubero est volatile. Au lieu de voir le nombre de groupes armés se réduire, nous constatons qu'il y a une multiplication des groupes armés. Et en conséquence, le territoire de Lubero est à 80% sous contrôle des groupes armés », fait remarquer John Kambale.
Il estime par exemple, qu'il est urgent de mettre en place des dispositifs pour pérenniser les acquis sécuritaires, notamment des alertes, pour mieux sécuriser la population. Il note aussi que la MONUSCO part alors que le Programme de désarmement, démobilisation et relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) n'a pas encore démarré à Lubero et que l'autorité de l'Etat n'est pas encore restaurée.