Convergence. « Faciliter la tâche des partenaires techniques et financiers afin d'emboîter le pas vers la transition énergétique à la base ». C'est le leitmotiv du ministère de l'Énergie et des hydrocarbures (MEH) qui a tenu ce weekend des ateliers techniques avec ces contribuables dans cette optique. À se fier à un communiqué du département ministériel concerné, ces partenaires financiers de Madagascar envisagent de renforcer leurs contributions dans les projets de transition énergétique auprès des ménages de la Grande Ile. L'annonce a été faite par le ministère de l'Energie et des hydrocarbures (MEH) qui a effectué deux jours d'ateliers à Nosy Be en marge de la journée internationale de l'énergie. La thématique abordée lors de ces deux jours de conciliabules entre représentants du MEH et les partenaires techniques et financiers a été le financement des énergies vertes.
Pas à pas
Les points essentiels soulevés sont entre autres, l'aide à la transition énergétique à la base, notamment le fait d'augmenter les financements à des projets qui aideront les ménages à permuter les énergies traditionnelles utilisées dans les foyers avec des énergies renouvelables, vertes. Cette consommation en énergies primaires servira de socle à des projets comme « Clean Cooking ». Une stratégie visant justement à accompagner les foyers malgaches pour qu'ils utilisent d'autres moyens pour la cuisson; évidemment, il s'agit d'énergies renouvelables.
« Au cours de ces journées d'ateliers, différents sujets se focalisant sur la production d'énergies vertes ont été au coeur des discussions », confie Thierry Andriantsoa, Secrétaire général du ministère de l'Énergie. Des discussions qui prennent tout leur sens au vu de la consommation énergétique primaire de Madagascar qui est constitué à 80% de la biomasse, en l'occurrence le bois, utilisé comme charbon pour le chauffage ou encore la cuisson.
L'éthanol est un des produits qui se placent en pole position dans ces projets de transitions énergétiques à la base avec une combustion plus ou moins rentable pour les ménages malgaches. « L'accès aux énergies durables, à moindre prix pour tout le monde constitue une priorité », indique-t-on. Actuellement, les projections futures de Madagascar en termes de mix énergétique tablent sur un mélange constitué de 80% d'énergies renouvelables dans le cours de la décennie qui vient. Un défi audacieux au regard du chantier qui attend le pays au tournant, notamment par rapport aux coûts élevés de la production des énergies renouvelables, limitant de facto l'opérationnalisation des investissements étrangers.
