Une petite fille, ayant à peine deux mois, aurait été volée pendant qu'elle dormait, à Imerintsiatosika. Sa famille a déclaré sa disparition auprès de la gendarmerie.
Au coeur du tourment. « Merci d'appeler ce numéro 034 65 938 81 pour ceux qui ont des nouvelles d'Idealy, un bébé disparu à Imerintsiatosika. Elle reste introuvable ». Ce sont des publications partagées hier, sur Facebook, par Njakaniaina Fanomezantsoa, le grand-père du nourrisson. Idealy, première et unique enfant de ses parents, aurait été volée à leur domicile, à l'ouest de la piste de karting, dimanche, vers 15 heures et 30 minutes. Son père était absent.
Il jouait un match de foot dehors. Sa mère, sortie faire ses besoins, l'avait laissée dormir au rez-de-chaussée. Après un certain temps au cabinet de toilettes, la femme est revenue à la maison. Elle a constaté avec surprise que son bébé n'était plus sur le lit. Il ne restait que sa couverture. Un téléphone que son mari et elle utilisent en commun a également disparu. Il n'y avait personne d'autre chez eux, cet après-midi-là. Le mystère demeure entier car le voisinage n'aurait remarqué personne entrer ni quitter la maison avec la pauvre innocente. En fait, les foyers sont plus ou moins loin l'un de l'autre. Le quartier semble également calme. La route nationale se trouve à proximité.
Recherche
La gendarmerie poursuit la recherche. En même temps, la famille du bébé essaie de partager au maximum son annonce sur les réseaux sociaux. « On nous a dit qu'une femme l'aurait volée. Puis, une autre femme est partie à Toliara avec elle. Nous ne savons plus si c'est une tromperie ou pas », indique le grand-père. À l'en croire, personne n'a encore revendiqué s'il pourrait s'agir d'un enlèvement. Il incite ceux qui détiennent une information à contacter le numéro cité ou à aviser rapidement les autorités.
Un vol d'enfant a déjà été constaté à Antana-mbao-Imerintsiatosika, l'année dernière, au mois d'août. Un garçon de 11 ans avait été attrapé par deux hommes au moment où il jouait dans la cour. Ils l'ont conduit jusqu'à Tsiroanomandidy. Là-bas, les quidams, auteurs du crime, se sont fait cueillir par les gendarmes. L'enfant a été sauvé et ramené à ses parents.