Assurer un enregistrement des naissances et une forte couverture de l'identité, le tout à moindre coût d'investissement et d'exploitation.
Un des objectifs du gouvernement malgache dans la réforme de l'Etat civil, initiée depuis des années.
Une plateforme basée sur X-road et qui entend permettre l'échange rapide et sécurisé de données entre les différents systèmes d'information du gouvernement.
C'est ce à quoi travaillerait le gouvernement actuellement dans la mise en place d'une plateforme d'interopérabilité en matière de gestion de l'état civil et de l'identité.
Selon les données partagées lors d'une visite d'une équipe malgache à Namibie dans le cadre d'un partage d'expériences et de bonnes pratiques, la plateforme devrait également interagir avec le registre social national du pays. Ce, pour une « identification rapide et précise ainsi qu'un ciblage des ménages les plus vulnérables pour la protection sociale et d'autres services ».
Ambition
L'initiative voudrait régler les problématiques relatives à l'inexistence d'interopérabilité de connexion dans la gestion et dans la sécurisation des données de l'administration en charge de l'état civil et de la délivrance des cartes nationales d'identité (CIN).
Une intégration des systèmes d'enregistrement et d'identification de l'état civil serait également une option adoptée par le gouvernement.
La mise en place du Centre national de l'état civil et de l'Identité (CNECI) devrait permettre de gérer les bases de données de l'état civil et de l'identification.
Cela facilitera de ce fait l'intégration et l'interopérabilité entre les bases des données en question.
Une des conséquences des problématiques de gestion et de sécurisation de l'état civil et de l'identité étant actuellement (en cette période électorale) « la non fiabilité de la liste électorale ».
Ce, dans la mesure où il est possible pour une seule personne de disposer de plusieurs cartes nationales d'identité.
L'histoire l'a, à maintes fois, rappelé.