Le Sénégal abrite depuis hier, la première édition du Forum international sur le dialogue spatial. Une rencontre de trois jours organisée par l'Union africaine - l'Union européenne en partenariat avec l'Agence sénégalaise d'études spatiales.
Ouvrant les travaux, le Premier ministre Amadou Ba a salué la contribution du secteur spatial dans le développement économique et social à travers le monde.
«En effet, les ressources financières générées en 2022 par le secteur spatial sont estimées à 424 milliards de dollars. Ce volume de ressources est en hausse permanente depuis plus de 2 décennies et va doubler dans les 10 prochaines années. C'est ce qui justifie la place prépondérante que les grandes puissances accordent aux activités spatiales », a révélé Amadou Ba. Selon lui, c'est aussi pour cette raison que la 26ème Assemblée des Chefs d'État et de Gouvernement de l'Union africaine tenue le 31 janvier 2016 à Addis-Abeba, avait adopté l'initiative de la Politique et de la stratégie spatiale africaine, dans le but de développer une activité spatiale à la portée des États africains et d'impulser un écosystème favorable à l'investissement privé.
Et c'est là toute l'importance selon lui, du Dialogue spatial initié par les Commissions de l'Union africaine et de l'Union européenne, qui pose le débat et engage la réflexion pour l'élaboration et la mise en oeuvre de stratégies communes, à travers une démarche prospective.
M. Ba a affirmé que ce Dialogue a pour principales finalités la mise en place d'un cadre de discussions entre experts, chefs d'agence spatiale et décideurs, des dernières avancées en matière de politique, réglementation, recherche, science et technologie spatiales, afin de partager les meilleures pratiques et les stratégies pour la gestion des programmes spatiaux et d'explorer de nouvelles opportunités pour des initiatives conjointes.
«L'économie mondiale est devenue une économie du savoir, dans laquelle les véritables richesses ne sont plus que les ressources naturelles, mais aussi et surtout les ressources humaines, scientifiques et technologiques », a confié le chef du gouvernement.