L'inondation des rues dans toutes les zones basses après l'averse qui s'est abattue sur la Capitale, lundi dernier, a marqué le retour des désagréments des piétons et des automobilistes tananariviens.

Flaques d'eaux boueuses, chaussées sous les eaux ou couvertes de terre détrempée..., les premières conséquences visibles de la saison pluvieuse dans de nombreux quartiers d'Antananarivo, ont été observées en début de semaine après l'averse de lundi après-midi. Les rues et les quartiers des zones basses ont toutes renoué avec l'inondation momentanée de quelques heures, voire jusqu'au lendemain, avec son lot de désagréments subis par les usagers. Des quartiers de l'axe Besarety, Mahavoky, Ambodivona, Andravoahangy, ainsi que l'axe Andavamamba, Ambodirano, 67ha, et les environs, figurent parmi les quartiers où les mêmes scènes d'inondation se répètent.

Fluidité

Hier matin, au lendemain de l'averse, la semaine a débuté dans la gadoue pour les piétons des zones concernées, tandis que les automobilistes et les usagers des transports en commun ont dû s'armer de patience face au ralentissement de la circulation. En raison de l'état des rues, en partie inondées ou endommagées par les torrents, certaines rues sont inutilisables jusqu'à ce que les eaux se retirent et que les chaussées s'assèchent. A Anosy où une partie de la rue entourant le rond-point est sous les eaux, la situation a un impact palpable sur la circulation, sachant qu'il s'agit d'un axe très fréquenté, stratégique en termes de fluidité de la circulation.

Déchets plastiques

L'origine de ces inondations des rues est principalement la défaillance au niveau de l'évacuation des eaux : les canaux d'évacuation bouchés par les déchets plastiques et des ordures en tous genres, mais également les constructions illicites sur des canaux ou des zones de passage des eaux pluviales. A Andavamamba, en particulier, régulièrement sous les eaux, les habitants se plaignent de la situation. De leur côté, les responsables du fokontany affirment qu'une large proportion de leurs ressources financières est déjà destinée aux travaux d'assainissement et de curage des canaux, sans résultats durables dans la mesure où les usagers continuent à jeter des déchets non biodégradables dans les canaux. Un autre problème majeur à résoudre en matière d'incivisme.