TIZI-OUZOU — La dépouille mortelle du chanteur algérien d'expression kabyle, Cherif Hamani, décédé vendredi à Paris à l'âge de 67 ans des suites d'une longue maladie, a été inhumée mercredi au cimetière de son village natal, Tagragra dans la commune d'Ait Mahmoud au sud de Tizi-Ouzou.
Une foule nombreuse, des figures de la famille artistique, les autorités locales et un représentant du ministère de la Culture et des Arts, qui a transmis les condoléances de la ministre Soraya Mouloudji à la famille du défunt, ont assisté à l'enterrement de l'artiste.
Né en 1956, Cherif Hamani est décédé vendredi dernier à Paris des suites d'une longue maladie à l'âge de 67 ans. Sa dépouille, arrivée mardi, a été exposée à la maison de la culture Mouloud-Mammeri pour un recueillement public avant d'être transportée à son domicile à Tala Allam (commune de Tizi-Ouzou) pour la veillée funèbre.
Le défunt artiste a marqué de son empreinte, notamment, de sa voix rauque et sa touche de jeu, la chanson algérienne d'expression kabyle depuis les années 1980, à travers plusieurs titres à succès, dont, entre autres, "Thala" (source d'eau), "Weltma" (Ma soeur), "Intass i Yemmas" (Dites à sa mère) et d'autres encore.
Il est l'auteur d'une prolifique discographie ayant bercé plusieurs générations et traitant de divers thèmes, l'amitié, l'amour, la vie et ses aléas ainsi que l'amour de la patrie et de la liberté.