Le représentant du Commissaire du Département Éducation, Science, Technologie et Innovation de la Commission de l'Union Africaine, Dr. Tidiane Ouattara, a indiqué hier, mardi 24 octobre, à l'ouverture du Dialogue spatial entre l'Afrique et l'Europe que l'industrie spatiale africaine est évaluée à près de 20 milliards de dollars et emploie plus de 18 mille personnes.
Le représentant du Commissaire du Département Éducation, Science, Technologie et Innovation de la Commission de l'Union Africaine, Dr. Tidiane Ouattara, souligne que «l'industrie spatiale africaine est évaluée à près de 20 milliards de dollars et emploie plus de 18 mille personnes. En 2023, environs 45 satellites ont été lancés par les États africains et d'ici 2025, ce nombre atteindra plus 165 satellites». Il présidait hier, mardi 24 octobre 2023, à côté du Premier ministre, Amadou Ba, et de l'ambassadeur de l'Union européenne à Dakar, Jean Marc Pisani, l'ouverture de la première édition du Forum international Union européenne (Ue) Union africaine (Ua) sur le Dialogue spatial. Par ailleurs, a signalé le Dr Tidiane Ouattara, «plus de 81 projets d'application spatiale sont actuellement mis en oeuvre sur tout le continent».
Dans les domaines de l'observation de la terre et de la communication spatiale, ajoute-t-il, «il existe plus de 221 entreprises spatiales en avale dans 31 pays africains qui utilisent les technologies de l'observation de la terre pour fournir des services». En estimant que l'espace est désormais un outil stratégique pour la croissance durable du continent, il loue la collaboration entre l'Afrique et l'Europe. «Le Dialogue spatial Union africaine-Union européenne arrive à point nommé car la nouvelle Agence spatiale Africaine insufflera une dynamique nouvelle et accélèrera la mise en oeuvre du programme spatial africain. Par conséquent, la coopération spatiale fructueuse de longue date entre l'Afrique et l'Europe doit être repensée et renforcée dans le but de contribuer aux éléments constitutifs de la nouvelle économie spatiale africaine, pour le développement durable». En somme, il juge «qu'une coopération spatiale plus robuste et plus stratégique entre les deux continents est nécessaire et urgente».