L'entreprise Samcrete, chargée d'exécuter les travaux de la Route nationale numéro 1 dans son tronçon compris entre Mbuji-Mayi et Kananga, est sommée de justifier environ 24 millions USD par l'Inspection générale des finances (IGF). Cela, avant tout décaissement de fonds supplémentaires pour la poursuite des travaux.
Pour rappel, l'IGF a annoncé qu'elle n'a pas validé un paiement par le Fonds de promotion de l'industrie (FPI) de 27.000.000 USD en faveur de la société Samcrete pour la construction de la Route nationale n° 1, sur son tronçon Kananga-Mbuji-Mayi.
D'après le communiqué du 23 octobre de l'IGF, depuis le mois d'avril 2022, cette Société avait déjà bénéficié d'un paiement de 27.257.727 USD pour lesdits travaux.
A ce jour, fait remarquer l'IGF, l'évaluation des travaux exécutés sur terrain n'indique qu'une réalisation d'environ 3 millions USD, soit 11 %.
Ces accusations sont rejetées par la multinationale égyptienne Samcrete.
Elle regrette que cette annonce publique de l'IGF ait été faite avant d'avoir eu l'opportunité de répondre préalablement aux reproches formulés par le service de la Présidence et en l'absence des preuves.
Samcrete évoque l'absence d'évaluation juste et objective de la part de l'IGF. Des sources proches du dossier affirment que Samcrete est prête à aller en arbitrage à Paris pour réparer tous les dommages causés par « de fausses allégations » et exiger l'indemnisation des préjudices matériels, moraux, financiers et réputationnels qui découlent de cette déclaration de l'IGF.
Dans l'entre-temps sur terrain, les travaux sont ralentis.