La manifestation dirigée par le collectif des candidats a connu plus d'affluence que d'habitude, hier. Elle s'est tenue dans deux localités différentes.
Une manifestation à deux phases. C'est ce qui s'est passé hier lors de la marche pacifique du collectif des candidats. Dans un premier temps, la marche débute à Anosizato avec les parlementaires et partisans des dix candidats, vers midi, rejointe par les candidats à Antanimenakely allant jusqu'à Antanimenabe du côté d'Ampitatafika. C'est à cet endroit que les candidats ont pu faire leurs discours au milieu de plusieurs manifestants. Juste après leurs discours, les Forces de l'ordre, venues en nombre, ont dispersé les manifestants. Mais les candidats sont déjà repartis pour rejoindre leurs partisans d'Imerintsiatosika.
À 14 heures 30, ils arrivent à destination et de nombreuses personnes les attendent, toutes vêtues de blanc. Elles tenaient des pancartes et banderoles à l'effigie de ces candidats, dénigrant Andry Rajoelina, candidat numéro 3. Cette fois-ci, les éléments des Forces de l'ordre ne sont pas intervenus mais ont juste aidé dans le maintien de l'ordre et la circulation. C'est la première fois que le collectif des candidats sort de la région Analamanga et cette sortie fût un succès avec le nombre de personnes venues à la manifestation d'hier.
Malgré le succès de la marche pacifique d'hier, la manifestation des candidats membres du collectif n'avance pas. La volonté de vaincre de certains d'entre eux est aussi discutable. Selon Keron Idéalson, député de Madagascar, seuls trois ou quatre candidats du collectif veulent vraiment gagner l'élection mais la plupart veulent juste avoir des opportunités pour une éventuelle transition avec la tenue de la présidentielle remise en cause.