Madagascar: Une situation qui n'évolue pas très vite

Plus de quatre semaines après le lancement du mouvement du collectif des candidats, la situation ne semble pas avoir véritablement évolué.

Une grande partie de la population partage pourtant leurs objectifs et a participé à leurs manifestations.

Mais en dépit de cela, le pouvoir reste sourd à leurs revendications.

Ce dernier s'en tient à ce qu'il a décidé, à savoir le respect du calendrier électoral, certes légèrement modifié spécifiant que l'élection aura lieu avec les règles préétablies.

Il reste sourd à toutes les interpellations qui lui sont faites car il est fort de la légalité qui est de son côté.

L'opinion, malgré cela, ne désespère pas de voir un infléchissement de son attitude après la continuation des manifestations pacifiques auxquelles participent de nombreux citoyens

Une situation qui n'évolue pas très vite

L'ampleur des manifestations organisées par le collectif des candidats a montré que les objectifs qu'ils visent sont partagés par une grande partie de l'opinion.

Les interdictions et la répression n'ont jamais dissuadé les manifestants.

Le pouvoir semble même avoir perdu la bataille des idées, mais il reste engoncé dans ses certitudes.

La HCC le conforte dans les décisions qu'il prend. Elle rend des jugements qui sont sans appel.

Le dernier en date est celui qu'il a émis après la requête du candidat n°7, Andry Raobelina, demandant le report de la date de l'élection présidentielle pour cas de force majeure.

Cette dernière a été jugée irrecevable et l'avis émis a été justifié par plusieurs « considérant ».

A présent, plus rien n'empêche la tenue de l'élection présidentielle à la date du 16 novembre, fixée par la HCC.

Malgré cela, le collectif des candidats s'organise et continue à mener son combat intelligemment ; le combat qu'il mène se déroule sur le plan de la communication.

Il ne cesse de dénoncer les anomalies et les abus qu'il constate.

Il entretient l'élan qu'il a impulsé.

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