Ndioum — Quelque 1.300 enseignants ont pris la retraite cette année, ce qui, avec les décès, les démissions, les mises en disponibilité ou en position de stage, aggrave leur déficit, a expliqué le ministre de l'Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, mercredi, à Ndioum (nord).
"Cette année, plus de 1.300 enseignants ont été admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite", a dit M. Anne à des journalistes en marge d'une réunion du conseil municipal de Ndioum, ville dont il est le maire.
"À cela s'ajoutent des décès, des démissions, des mises en disponibilité ou en position de stage", a-t-il signalé.
Le ministre de l'Éducation nationale soutient que "le redéploiement du personnel enseignant se fait dans le cadre d'une commission nationale regroupant les syndicats d'enseignants" et d'autres acteurs du système éducatif.
Les affectations des enseignants s'effectuent "sur la base [...] d'une gestion démocratique du personnel", a soutenu Cheikh Oumar Anne, assurant que les inspections d'académie et les inspections de l'éducation et de la formation cherchent à résorber le déficit d'enseignants.
"Dans une semaine, tout va rentrer dans l'ordre", a-t-il promis, rappelant que le déficit d'enseignants survient souvent en début d'année scolaire.
La région de Kolda (sud), par exemple, est confrontée à un déficit de 729 enseignants, a déclaré, mardi 10 octobre, son inspecteur d'académie, Samba Diakhaté.