Partout dans le monde, des turbulences d'origines naturelles de toutes sortes frappent et laissent des paysages de désolation après leur passage.
Aucun pays n'y échappe si bien que les crédules pourraient y voir un signe annonciateur quelconque.
Mais avec un peu de clairvoyance, on peut arguer que ces évènements découlent de l'Homo Sapien dont les actions, depuis son apparition sur terre, ont bouleversé l'écosystème.
Dompter la nature, faire que la terre soit la première consécration de sa puissance : l'homme dans son orgueil défie l'univers tout entier.
Dans son arrogance et sa quête de pouvoir infini, il en oublie qu'en modifiant et en détruisant l'environnement dans lequel il vit, il va à sa propre perte.
Bien qu'un concept de 9 limites planétaires définissant l'« espace de fonctionnement sécurisé pour la vie humaine » ait été établi et bien que 6 de ces 9 limites planétaires ont été officiellement franchies, l'homme continue aveuglément sa course effrénée vers sa chute, avec une nature qui, derrière, le talonne et reprend inexorablement ses droits.
Dans toute cette débâcle, la sagesse, elle aussi, s'en est allée.
Mais n'était-ce pas prévisible ? N'a-t-il pas été démontré que « l'homme est bel et bien un loup pour l'homme. Il ne se contente pas d'être violent avec les autres espèces ; l'homme est agressif envers les membres de son propre groupe. »
Et la boucle est bouclée : chassez le naturel, il revient au galop !