(Camer.be- Yaoundé) - Rattachés à plusieurs organes, ils ont séjourné au siège du CAVIE ce 25 octobre autour d'un petit-déjeuner de presse en prélude à la 2e édition du FIEF qui se tiendra à Yaoundé le 2 novembre prochain.
Siège social du Centre africain de veille et d'intelligence économique (CAVIE). Une seule chose cristallise les attentions : réussir l'organisation de la 2e édition du Festival de l'intelligence économique francophone (FIEF), qu'abrite le Sofitel Mont Fébé de Yaoundé le 2 novembre 2023.
Pour préparer cette rencontre internationale qu'organise une fois de plus le Cameroun, le président du CAVIE, Guy GWETH, a convié le 25 octobre courant, des journalistes de différentes rédactions à un petit déjeuner de presse. L'objectif recherché étant de les mettre au même niveau de compréhension et d'informations sur le FIEF 2023 : notamment sur son contenu technique, son programme, les experts des pays invités, le résultat attendu et les recommandations qui seront formulées à l'attention des Etats. Guy GWETH indique que le FIEF se célèbrera à la veille de la 44e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie prévue à Yaoundé du 3 au 5 novembre de cette année.
Force de propositions
Maitrisant son sujet, dans une aisance certaine, Guy GWETH impressionne par son éloquence. Après son « brillant exposé », il apporte sans faux-fuyant des réponses claires et précises aux questionnements des journalistes. Il maintient le curseur sur les préparatifs de la 2e édition du FIEF, porté par le thème : « doper la compétitivité des territoires francophones ».
Non sans mentionner que le FIEF est une force de propositions aux territoires francophones d'Afrique, qui au demeurant, ont presque tous des mêmes difficultés et les mêmes modèles économiques et subissent comme un effet boule de neige, des mêmes externalités aussi bien positives que négatives. Le prétexte pour le CAVIE, initiateur du FIEF étant d'être le « bouclier de ces économies », en formant des agents des Etats en matière de veille et d'intelligence économique, en se positionnant davantage comme des outils d'aide à la décision et alertant des décideurs sur des éventuels chocs économiques.
Guy GWETH a rappelé le rôle que les professionnels de média doivent jouer dans cet écosystème. « Les journalistes et l'intelligence économique sont des frères siamois. L'approche commune est de collecter, de traiter, d'analyser, de diffuser et de sécuriser l'information comme renseignement à la prise des décisions », a-t-il déclaré. De ce pas, les journalistes doivent faciliter la compréhension du jargon de l'intelligence économique usité par des experts, afin de le réduire à sa plus simple expression.
Cluster virtuel
Aux côtés de Guy GWETH, l'expert en économie, Octave JOKUNG NGUENA, est monté au créneau pour convoquer la notion de cluster virtuel. Sa démarche s'inscrivant dans la synergie des forces et dans le travail collectif des acteurs sans forcément être regroupés au même endroit. Il pense qu'il faut créer des conditions virtuelles pour que des jeunes africains se rencontrent, partagent leurs savoir-faire et démontrent qu'ils ont des mêmes ressources intellectuelles que ceux des autres pays du monde.
Dans ce festival de la parole, la table est dressée dans le jardin du CAVIE. Les hôtesses s'occupent des invités qui souhaitent refaire leurs forces : thé, café, confitures, brioches, croissants, saucisson entre autres meublent le buffet. Guy GWETH et ses invités ont ainsi nourri leur chair avec ce menu riche et diversifié, mais surtout ont nourri l'âme et l'esprit avec le contenu de veille et l'intelligence économique. Les deux parties ont pris rendez-vous le 2 novembre à l'Hôtel Mont-Fébé, tout en scellant l'engagement d'écrire une belle page de veille et d'intelligence économique, en donnant l'information essentielle sur les modèles francophones qui marchent, pour qu'ils soient pris comme référence.