Il y a un an, l'Université d'Ebolowa, par l'intermédiaire de l'ENSET (École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique), a lancé un appel à candidature pour la sélection en Master 2 Recherche en Sciences des Métiers de l'Ingénieur et en Sciences Économiques et de Gestion. Les étudiants, assoiffés de connaissances et désireux de poursuivre leur éducation, ont répondu à cet appel avec espoir.
La constitution du dossier de candidature était une étape cruciale de ce processus. En plus de rassembler une multitude de pièces justificatives, chaque candidat devait s'acquitter d'une somme de 25 000 FCFA (Vingt-cinq mille francs CFA) en tant que frais d'étude de dossier. Ces frais devaient être versés sur le compte de la SCB Cameroun, sous le numéro de compte : 10002-00059-90001427012-73.
Cependant, le comble est survenu par la suite, lorsqu'il a été révélé que le Ministre d'État, Ministre de l'Enseignement Supérieur, FAME NDONGO, avait demandé de suspendre l'opération. Ses raisons étaient basées sur le fait que de telles sélections devraient se faire dans le cadre de l'École Doctorale. Cette décision a laissé de nombreux candidats perplexes et dans l'attente, sans nouvelles officielles de leur candidature.
Pourtant, ce qui est encore plus troublant, c'est que de nombreux candidats avaient déjà payé les frais de dossier à la banque, une somme considérable pour des étudiants camerounais qui luttent déjà financièrement pour poursuivre leurs études. L'Université, dirigée par le Recteur ETOA ETOA Jean Bosco, a perçu ces fonds, mais n'a pas encore restitué l'argent des candidats déçus et impatients.
Les étudiants, dans leur quête de justice et de transparence, interpellent désormais le Recteur de l'Université d'Ebolowa. Ils demandent que leur argent soit restitué sans plus attendre. Les 25 000 FCFA qu'ils ont versés ne devraient pas être utilisés pour financer des procédures administratives interrompues, mais plutôt pour soutenir l'éducation et l'avenir de ces jeunes Camerounais qui aspirent à l'excellence académique.
La situation soulève des questions sur la transparence des procédures administratives à l'Université d'Ebolowa, ainsi que sur la responsabilité des institutions éducatives envers les étudiants et les candidats. Avant de lancer un concours de cette ampleur, les autorités universitaires devraient s'assurer de sa légalité et du respect de la réglementation. Le silence prolongé et l'incertitude qui pèsent sur ces étudiants sont inacceptables.
Il est temps que l'Université d'Ebolowa prenne des mesures concrètes pour résoudre ce problème et restitue l'argent aux étudiants lésés. C'est non seulement une question de justice, mais aussi une question d'intégrité académique et de confiance dans le système éducatif camerounais.