Ile Maurice: Somduth Dulthumun obtient le bénéfice du doute

L'ancien président de la Mauritius Sanatan Dharma Temples Federation (MSDTF), Somduth Dulthumun, et l'ancien vice-président, Rajendra Sunt, poursuivis devant le tribunal de Souillac pour avoir infligé des coups à un certain Shivnath Dookheet, directeur d'une compagnie de décorations, le 12 février 2015, ont été blanchis. Cet incident aurait eu lieu à la suite d'une dispute au sujet des décorations à Grand-Bassin, dans le cadre des célébrations de la fête Maha Shivratree. La magistrate Ameenah Dhunnoo a noté que des incohérences affectaient la crédibilité du témoignage du plaignant. Par conséquent, le tribunal a décidé de ne pas se fier uniquement à ce témoignage pour condamner les accusés.

Dans sa déposition, Shivnat Dookheet avait déclaré qu'une dispute avait éclaté à Grand-Bassin parce que les décorations qu'il avait installées avaient été déplacées et endommagées. On lui avait dit que les décorations avaient été enlevées par la MSDTF, dont Somduth Dulthumun était alors le président. Selon le plaignant, une foule était présente sur les lieux, parmi laquelle se trouvaient les deux accusés. Le plaignant a déclaré qu'il avait été bousculé et poussé par un groupe de personnes, et que Somduth Dulthumun l'avait frappé à la tête et à l'épaule.

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L'ancien président de la MSDTF, dans sa défense, avait affirmé qu'il n'était pas présent sur les lieux au moment des faits et, en raison de son âge, il ne frapperait personne. Il a déclaré qu'il avait eu un désaccord avec le père du plaignant pendant son mandat de président de la MSDTF, ce qui avait conduit le plaignant à porter de fausses accusations contre lui. L'ancien vice-président du MSDTF, Rajendra Sunt, avait également dit qu'il avait eu un désaccord avec le père du plaignant. Les avocats de la défense avaient soulevé le litige entre le plaignant et les accusés ainsi que les incohérences dans le témoignage du plaignant.

Après avoir évalué son témoignage, le tribunal a conclu que, bien que le plaignant ait pu expliquer de manière cohérente la raison pour laquelle une dispute avait éclaté à Grand-Bassin, il a dû être pressé de questions pour expliquer comment les deux accusés l'auraient agressé. De plus, le témoignage du plaignant était incompatible avec sa plainte à la police. Alors qu'il avait déclaré à la police que Somduth Dulthumun et deux personnes non identifiées l'avaient frappé au visage et sur le corps, il a déclaré au tribunal qu'il avait été bousculé par un groupe de personnes et que Somduth Dulthumun l'avait frappé à la tête. Les deux accusés ont donc obtenu le bénéfice du doute.

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