Il y a quelques mois que le gouvernement guinéen a produit d'une nouvelle tarification des documents de propriétés des engins roulants mais l'application a plusieurs fois achoppé et les négociations ont conduit l'état à suspendre la mise en application de sa décision.

Sauf que depuis quelques jours, la grogne est en train de sourdre chez les usagers dans les rangs desquels les agents se mettent à extorquer de l'argent.

Sur ce qu'il en est, le commissaire spécial Fadima Camara tente de défendre ses hommes : «Nous obligeons ceux qui n'ont pas de plaque et qui sont pris à payer la plaque car le pris de la vignette est inclus dans le prix de la plaque d'ailleurs ici nous sommes en retard comparé au reste du pays alors que les autres villes de la Guinée ont commencé depuis le lundi surpassé... »

L'affaire devient intéressante à partir du moment où Maitre Tanou Nadhel Diallo secrétaire général du syndicat des transports a crûment réagi au fit que sur les ondes d'une radio de la place qu'l aurait bel et bien transmis le communiqué au syndicat: « S'ils disent qu'ils nous ont rems un communiqué alors nous tombons des nues. Nous avions appris que le contrôle pour les vignettes débutait partout en Guinée mais pas les plaques. De ce qu'il était convenu le contrôle pour les plaques devait débuter le 1 er janvier 2024 et celui pour les permis le 1 er décembre 2023... »

Conséquence de ce bras de fer à distance, ce 2 octobre 2023, vers midi les conducteurs de taxis dans un concert de klaxons et sans le gilet professionnel ont protesté contre cette mesure excessive qu'ils assimilent à de l'extorsion.

« Les policiers nous réclament séparément un reçu, la vignette et une nouvelle carte grise, ils nous parlent d'assurance alors qu'eux-mêmes ne sont pas assurés... » dixit Abdoulaye.

Diallo Alpha Amadou prenant part à cette procession revendicative conclut :

« Nous circulons, le carburant est cher et les routes sont mauvaises, en plus on nous réclame la même chose à nous motocyclistes qu'aux conducteurs d'engins à 4 roues, c'est nous qui donnons de l'argent et parfois, c'est nous qui renons nos brouettes pour colmater les points critiques... »