Maroc: Mobilité de la main d'oeuvre - M. Sekkouri appelle à investir davantage dans la formation professionnelle

Rabat — Le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a appelé, jeudi à Rabat, à investir davantage dans la formation professionnelle pour une meilleure mobilité de la main d'oeuvre.

"La formation professionnelle permet une meilleure maitrise des nouvelles exigences du marché et facilite ainsi l'intégration dans le marché de travail international", a indiqué M. Sekkouri, qui s'exprimait à l'occasion d'un atelier de capitalisation du programme THAMM (Pour une approche globale de la gouvernance de la migration et de la mobilité de main d'œuvre en Afrique du Nord) au Maroc, retour d'expériences, résultats et perspectives.

Dans ce sens, le ministre a mis en avant la nécessité de concilier les besoins internes du Maroc et les exigences du marché extérieur, plaidant pour une gestion commune et rationnelle de ces besoins afin de tirer profit des opportunités d'emploi offertes à l'international, notamment au moment où plusieurs pays connaissent des changements dans leur politique de migration.

Le ministre a, en outre, relevé que les conditions de travail de la main d'oeuvre marocaine à l'étranger demeurent également importantes, évoquant, à cet égard, la stratégie nationale de mobilité professionnelle internationale qui traduit la vision propre du ministère en matière de gestion des mobilités professionnelles internationales et des migrations internationales de main-d'œuvre.

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De son côté, l'ambassadrice de l'Union européenne (UE) au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a fait savoir que le programme THAMM refète l'engagement commun de l'UE et du Maroc à travailler ensemble pour une gestion globale de la migration et de la mobilité.

Elle a également indiqué que ce programme est financé par l'UE et le gouvernement de l'Allemagne et vise à renforcer la coopération au niveau institutionnel et à entamer des parcours de mobilité avec certains membres de l'UE, fondamentalement l'Allemagne et la Belgique.

Il s'agit aussi d'identifier les meilleurs pratiques pour faciliter la migration et la mobilité de la main d'œuvre, a-t-elle poursuivi, notant que cet atelier a permis de faire une analyse des résultats, des points forts et des points à améliorer.

Mme Llombart Cussac a aussi réitéré l'engagement continu de l'UE de travailler avec le Maroc sur la gestion globale de la migration et de la mobilité.

THAMM est un programme de coopération internationale mis en œuvre par l'Organisation internationale du travail (OIT), l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), l'Agence de coopération allemande au développement (GIZ), l'Agence belge de coopération au développement Enabl et l'Office français pour l'immigration et l'intégration (OFII).

Ce programme est financé dans le cadre du volet Afrique du nord et du Fonds fiduciaire d'urgence de l'UE pour l'Afrique par l'UE, et co-financé par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).

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