La sixième édition de l'Africa Investment Forum (AIF), la plus importante plateforme de rencontre économique du continent, se tiendra du 08 au 10 novembre prochain à Marrakech, sous le thème "Libérer les chaînes de valeur de l'Afrique", annoncent les organisateurs.
Ce forum de trois jours, qui réunira des chefs d'État et de gouvernement, des décideurs publics et privés, des multinationales, ainsi que des investisseurs impliqués dans le développement économique et social du continent, sera le plus important rassemblement d'entreprises africain de l'année, indique un communiqué des organisateurs.
L'Africa Investment Forum (AIF) est une plateforme multipartite axée sur la conclusion d'accords à l'échelle du continent à travers un format innovant mêlant présentation de projets dans des "board rooms" dédiés et débats sectoriels de haut niveau, fait savoir la même source, ajoutant que l'édition 2023 s'annonce d'ores et déjà prometteuse. Près de 600 participants de haut niveau ainsi que 30 speakers ont déjà confirmé leur présence, incluant des chefs d'Etat et de gouvernement.
Facilitant les relations entre les gouvernements et les investisseurs, cet événement a permis de mobiliser à ce jour près de 150 milliards de dollars d'investissement.
Le forum apportera une valeur ajoutée significative aux investisseurs, en les associant à des opportunités à un moment de transformation substantielle du continent, rapporte la MAP.
L'Afrique est en effet au centre de la conversation mondiale avec des développements inédits, notamment la construction d'un nouveau pipeline énergétique de 6.000 km, tout en s'engageant à respecter son engagement collectif en faveur des énergies renouvelables à l'approche de la COP-28 à travers des investissements massifs dans la transition écologique.
Le cadre transactionnel de l'AIF vise à fournir les mécanismes d'investissement appropriés aux investisseurs à la recherche d'opportunités sur les marchés émergents.
Il offrira des solutions efficaces aux investisseurs qui cherchent à canaliser des capitaux vers des secteurs critiques, conformément aux objectifs de développement durable, aux High 5s de la Banque africaine de développement (BAD) et à l'Agenda 2063 de l'Union africaine.