Tambacounda — Le nouveau ministre de l'Intérieur Me Sidiki Kaba, a effectué jeudi une visite de travail à Tambacounda (est), lors de laquelle il a insisté sur la nécessité de réhabiliter les infrastructures abritant certains services de l'Etat.
Dans la capitale orientale du Sénégal, M. Kaba a visité les services régionaux relevant de son département pour prendre contact avec les hommes et femmes qui dirigent ces différents démembrements du ministère de l'Intérieur.
Il était accompagné du secrétaire général du département qu'il dirige, du directeur général de la police nationale, du général commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers et de « différents responsables qui occupent des postes de responsabilité au sein du ministère de l'Intérieur ».
« C'est une visite de travail qui nous a permis de rencontrer les hommes et les femmes qui servent dans les différents services du ministère. Elle nous a également permis de voir l'état des infrastructures et les conditions dans lesquelles ils travaillent. Ce qui nous a amené à mieux comprendre les conditions dans lesquelles ils exercent les missions qui leur sont confiées », a déclaré Sidiki Kaba.
Concernant les requêtes et sollicitations qui lui ont été adressées par les services concernés, il dit avoir pris bonne note, ajoutant qu'il est possible de « prendre des décisions urgentes pour certaines », alors que pour d'autres, des « mesures nécessaires » seront prises « dans les semaines ou mois à venir ».
Il a notamment cité la préfecture de Tambacounda, « une vieille bâtisse datant bien avant les indépendances, le commissariat qui date de 1954, qui a besoin d'une réhabilitation urgente et l'infirmerie du camp du Groupement mobile de la police (GMI) où il y a un manque total de médicaments » alors que cette structure « reçoit beaucoup de malades en plus de ceux qui y servent ».
Sidiki Kaba a dit que sa visite lui a permis de se rendre compte des difficultés auxquelles sont confrontés les agents des services relevant de son département. Il les a félicités « pour leur engagement, leur dévouement, leur abnégation, et parce qu'ils font aussi montre de résilience dans l'exécution de leur travail ».
Il est revenu sur les perspectives relatives au développement de la région de Tambacounda, en rappelant qu'un programme tournant autour « 500 milliards de francs » CFA a été mis en place à cet effet par les pouvoirs publics.