Congo-Brazzaville: Sommet des trois bassins forestiers tropicaux - La France apporte une contribution d'environ 39 millions FCFA

L'ambassadeur de France, Claire Bodonyi, a signé le 25 octobre à Brazzaville une convention d'environ 39 millions FCFA avec la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Adama Dian Barry, destinés à soutenir les activités du sommet des trois bassins forestiers tropicaux qui se tient à Brazzaville.

La convention de financement a été signée par les deux parties en présence de la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Elle porte sur l'octroi au Congo d'une enveloppe de 60 millions d'euros, soit 39 millions FCFA à titre de contribution. L'enveloppe qui sera gérée par le Pnud va permettre au pays organisateur de financer un certain nombre de projets et/ou d'activités pendant ces assises dont l'enjeu essentiel est d'œuvrer pour sauvegarder des poumons écologiques mondiaux constituant 80% des forêts tropicales à travers le monde et 2/3 de la biodiversité terrestre.

S'exprimant à cet effet, la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a témoigné de la gratitude du gouvernement à l'endroit de l'ambassade de France pour sa contribution et a estimé que dans la synergie les Objectifs de développement durable seront atteints. « Nous sommes ravis d'avoir eu un partenaire stratégique qui nous soutient et nous accompagne toujours. A travers cette contribution, nous espérons que le sommet de Brazzaville sera une réussite », a indiqué Arlette Soudan-Nonault.

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Ravie de la confiance que le gouvernement a faite à son institution, la représentante résidente du Pnud au Congo a reconnu l'importance et l'enjeu du sommet des trois bassins forestiers .« Ce sommet marque une étape décisive dans notre engagement en faveur de la gestion durable de l'un des écosystèmes les plus vitaux et irremplaçables du monde. Nous vous remercions pour la confiance faite au Pnud pour la gestion de votre contribution dans l'organisation de cet important sommet. Le Congo a confié au Pnud la responsabilité de la mise en place d'un fonds commun dédié à la prise en charge des ressources versées par les partenaires dans le cadre de l'appui à l'organisation de ces assises. La convention signée ce jour s'inscrit dans ce cadre », a souligné Adama Dian Barry.

Le co-facilitateur de la République française du Partenariat pour le Bassin du Congo (PFBC), Christophe Guilhou, a, pour sa part, rappelé le rôle de cette structure dans la gestion de la biodiversité. Créée en 2002, cette institution rassemble à ce jour près de 125 partenaires regroupés en sept collèges. Le PFBC est piloté sur une base volontaire pour développer des réponses concertées et partenariales aux enjeux régionaux. La facilitation du PFBC est assurée par la République française et la République gabonaise entre 2023 et 2025 avec cinq axes stratégiques. Il s'agit, entre autres, de l'aménagement du territoire et des chaines de valeurs durables, du développement des mécanismes de financement innovants et de la visibilité du bassin du Congo au niveau mondial.

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