Treize jours après le meurtre de Johary Rakotoson, vivant seul dans le quartier de Besakoa, à Toliara, les enquêtes sont indiquées avancer lentement.
Des pistes d'avancement. Treize jours se sont déjà écoulés depuis l'assassinat de manière atroce d'un trentenaire à son domicile à Besakoa.
L'affaire est entre les mains de la police judiciaire et de la section de recherches criminelles de la gendarmerie de Toliara.
« Ce que l'on peut avancer jusqu'ici, d'après les enquêtes entamées, est que c'était un acte prémédité. Il n'y a pas eu de vol sauf du téléphone portable de la victime », expliquent les Forces de l'ordre.
La victime, Johary Rakotoson, appelé « Zozo » de son vivant, habitait seul dans son domicile sis à Besakoa.
Une maison quelque peu isolée, permettant ainsi facilement aux tueurs d'user de tout leur temps pour disposer de la victime, ni vus ni connus.
Aux explications, la victime a été sauvagement charcutée avec une arme blanche, son index droit coupé et sa tête rouée de coups d'haltère.
Cet outil ayant servi à frapper la tête de la victime a été trouvé sur les lieux mais pas l'arme blanche.
On a retrouvé des empreintes de pas presque partout dans la maison, dont le sol et les couloirs, ainsi que la pièce où la victime a été étendue, chargés de traces de sang.
Assassinat politique
« À part son téléphone, rien n'a été volé. Son ordinateur portable était sur le lit et encore en veille quand nous l'avons trouvé ce lundi-là. Il n'y a pas de signe de désordre du côté de son armoire à habits. Les électroménagers étaient là, le box wifi, canal satellite et également sa voiture », détaillent les sources auprès des Forces de l'ordre.
D'après toujours les explications, il est trop tôt pour supposer l'hypothèse de l'assassinat politique, bien que le caractère prémédité de l'acte soit presque confirmé à 100%.
Le ou les commanditaires de l'assassinat auraient veillé à ce que rien ne soit volé au domicile de la victime.
Il est très probable que des bandits auraient été engagés pour la tuer mais ces derniers suivaient donc l'instruction stricte de ne rien emmener, ne serait-ce qu'une seule chose de valeur.
De par leur acte, ils prouvent qu'ils en voulaient personnellement à la victime.