Afrique Centrale: 32,775 milliards pour la construction des centres formation professionnelle au cameroun

27 Octobre 2023

32,775 MILLIARDS POUR LA CONSTRUCTION DES CENTRES FORMATION PROFESSIONNELLE AU CAMEROUN : LES PROPOSITIONS DE CPE TOUJOURS D'ACTUALITES

C'est une information rendue publique par Issa Tchiroma Bakary au terme d'une séance de travail avec la société autrichienne Vace Système Technik Gmbh Linz supervisée par Horst Bernard .Le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, annonce la construction de 05 centres de formations techniques dans les régions du centre, de l'Est et du septentrion. C'est la première phase de ce projet en partenariat avec l'Autriche, ces centres de formations professionnels d'excellence viendront s'ajouter aux trois déjà existant à Douala, Limbe et Sangmélima.

Que deviennent les jeunes formés dans ces centres ?

Joël est boursier national du Minefop, après une formation en soudure chaudronnerie au centre de formation professionnel de Sangmelima, il est depuis quelques mois conducteur de moto à Yaoundé. Comme lui, de nombreux jeunes formés dans divers filieres techniques et artisanales sont sans emplois, et surtout sans capital pour se lancer à leurs propres comptes.

Que proposait Christian Penda Ekoka, ex conseiller au cabinet civile du président Paul Biya ? Lisez sa proposition de mise en place d'un fond de micro-crédits pour micro-projets :

« MISE EN PLACE D'UN FONDS DE MICRO-CREDITS POUR MICRO-PROJETS

Cette proposition vise à concrétiser une promesse de campagne du Chef de l'Etat, faite en octobre 2011 à Douala. Elle fut particulièrement bien accueillie par l'assistance et les médias. 2. Le micro-crédit est considéré par les spécialistes comme « la meilleure chance de sorte l'humanité de la pauvreté ». Il a connu un essor mondial grâce au succès de la Grameen Bank au Bangladesh, au point où son promoteur, l'économiste Yunus Muhammed, surnommé « le banquier des pauvres » obtint le pus de Nobel de la Paix en 2006.

3. En effet, l'expérience de nombreux pays, y compris le Cameroun. montre que des crédits de très faibles montants -- de 200.000 à 1.000.000 FCFA -- ont permis à leurs bénéficiaires d'entreprendre une activité génératrice de revenus, et d'aider plusieurs familles à sortir de l'indigence. De plus, ils ont favorisé leur inclusion en contribuant au renforcement du lien social et du sens de l'utilité.

4. Le projet proposé ici consisterait en la mise en place d'un Fonds de micro-crédits, avec une dotation initiale de 5 milliards FCFA. Les crédits octroyés iraient de 500.000 FCFA à 1500.000 FCFA, remboursables sur douze mois.

5. Pour en assurer une large portée et un bon ciblage, le Fonds signerait des conventions de partenariat avec des établissements de micro-crédits, sélectionnés sur la base de critères de performance.

6. Les souscripteurs initiaux du Fonds pourraient comprendre la SNI, la 550, la CSPH, le MINFI et d'autres organismes publics structurellement créditeurs, du fait qu'ils collectent principalement des taxes, comme le CNCC, le GUCE, le Crédit Foncier, etc. 7. Il ne s'agirait pas de subventions, mais bien de crédits remboursables, dont le service permettrait de reconstituer la dotation initiale, payer les prestataires, rémunérer les souscripteurs et renouveler l'opération.

8. Il est estimé que, dès la première année, cette opération pourrait bénéficier à 5.000 micro-projets, générer 10.000 emplois, et aider des milliers de familles à sortir de l'extrême pauvreté. Son succès impulserait une rapide montée en puissance au cours des années suivantes.

9. Si agréée par le Chef de I* Etat, et sur ses instructions, cette opération -aux retombées économiques, sociales et politiques évidentes -, pourrait être mise en place au cours du premier trimestre 2014, sous la houlette du MINFI et de la SNI.

Christian Penda Ekoka/CT »

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