Maroc: 'Une mémoire pour l'oubli' remporte le GP du Festival maghrébin du film

Le court-métrage marocain "Une mémoire pour l'oubli" du réalisateur El Houari Ghoubari, a remporté le Grand prix de la 12e édition du Festival maghrébin du film d'Oujda, qui s'est clôturée mercredi dans la soirée.

Dans la même catégorie du court-métrage, le jury de cette compétition présidé par le réalisateur-producteur marocain Jamal Souissi, a décerné le prix du meilleur scénario au cinéaste marocain Khalid Maadour pour son film "Le chant du péché", alors que le prix de la meilleure réalisation a été attribué au film tunisien "Le chemin de l'oubli" d'Ali Marwen Chekki. De même, le film "Le dernier voyage" (Mauritanie) s'est vu adjuger la mention spéciale du jury.

Pour les longs-métrages, le film marocain "L'esclave" d'Abdelilah El Jouhari a décroché respectivement les prix du meilleur scénario et de la meilleure réalisation de la catégorie, tandis que la comédienne Soula Bahri (Algérie) a été sacrée "meilleure actrice" pour son rôle dans le film "Soula". Même son de cloche pour le Tunisien Mohamed Mrad, qui a remporté le prix du meilleur acteur dans "Fractus".

Dans la foulée, une mention spéciale du jury a été accordée respectivement au film algérien "Kyoko-la saison des vendanges des rêves" de Hamid Benamra, et au film tunisien "Spylist" de Fredj Trabelsi (Tunisie).

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Lors de la cérémonie de clôture de ce festival qui s'est déroulée au théâtre Mohammed VI d'Oujda, en présence de personnalités éminentes, un vibrant hommage a été rendu à des figures artistiques maghrébines et africaines ayant marqué la scène culturelle par leurs oeuvres.

Cette édition initiée par l'Association Ciné-Maghreb sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a connu la participation de 17 films, cinq longs-métrages et douze courts-métrages.

Le programme de cette manifestation, placée sous le signe "Le Cinéma : pour un vivre-ensemble entre les peuples" a comporté des tables rondes, colloques, master class et workshops, ainsi que la projection d'autres films hors compétition.

Bouillon de culture

G-Dragon

Une enquête a été ouverte à l'encontre de G-Dragon, rappeur de K-pop et star du groupe BigBang, pour usage de stupéfiants, a-t-on appris jeudi auprès de la police sud-coréenne. L'auteur-compositeur de Corée du Sud, de son vrai nom Kwon Ji-yong, est le dernier d'une longue série de personnalités du monde du divertissement à faire l'objet de telles investigations, dans un pays qui a durci sa législation sur la consommation et le trafic de drogue.

La police du quartier d'Incheon a rapporté à l'AFP avoir "ouvert une enquête" à l'encontre de G-Dragon, sans plus de précision. Le rappeur, influenceur dans les domaines musical et vestimentaire, avait été interrogé pour usage de cannabis en 2011 avant d'être relâché sans charge. Le président Yoon Suk Yeol a appelé cette année à des mesures plus strictes pour éliminer le trafic de stupéfiants, dans un pays où la vente de cannabis est passible d'une peine de réclusion à vie.

La loi sud-coréenne est également très sévère en matière de consommation de stupéfiants, même à l'encontre d'usagers revenant en Corée du Sud avec du cannabis acquis légalement à l'étranger. Fumer du cannabis synthétique, qui figure parmi les substances psychoactives faisant l'objet de la règlementation la plus sévère en Corée du Sud, est passible d'une peine allant jusqu'à 10 années de prison ou d'une amende de 100 millions de won (75.332 dollars).

Il y a moins d'une semaine Lee Sun-kyun, un des acteurs principaux du film primé "Parasite", a été accusé d'usage de cannabis et d'autres psychotropes. Début octobre, un autre comédien célèbre en Corée du Sud, Yoo Ah-in, a été inculpé pour usage de stupéfiants. Des peines de prison ont par ailleurs été prononcées à l'encontre de membres du groupe BigBang, l'un des plus florissants avec au moins 140 millions de disques vendus dans le monde depuis ses débuts en 2006.

T.O.P, un rappeur du groupe, qui a révélé en mai l'avoir quitté, s'est vu infliger une peine de prison avec sursis en 2017 pour usage de cannabis. Pour un autre motif, Seungri, autre chanteur de la formation, s'est retiré du show business en 2019, avant d'être condamné à 18 mois de prison pour avoir notamment proposé des femmes à de potentiels investisseurs en vue de relations sexuelles.

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