En marge du sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux qui se tient dans la ville capitale, la Banque mondiale a organisé, le 24 octobre, une journée parlementaire pour édifier les sénateurs et députés sur les défis et opportunités climatiques au Congo.

Co-dirigée par le président du Sénat, Pierre Ngolo, et celui de l'Assemblée nationale, Isidore Mvouba, la journée parlementaire a été animée par le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Congo, Cheick Fantamadi Kanté.

La réunion a été axée sur trois aspects essentiels, à savoir les recommandations du rapport-pays sur le financement climatique en République du Congo ; les opportunités des marchés du carbone et le mécanisme de redistribution des ressources naturelles.

La rencontre avait pour objet le partage d'informations climatiques avec les parlementaires, mais aussi d'exhorter les sénateurs et députés à jouer leur partition dans la lutte contre le changement climatique. Etant donné que le Parlement occupe une place de choix dans l'affectation des crédits et la législation liée au financement du climat.

«Cette journée parlementaire a vocation à doter aux députés et sénateurs congolais des outils nécessaires pour mieux appréhender les défis du changement climatique ainsi que l'importance du financement du changement climatique au moment où le Parlement tient sa session budgétaire. Cette journée parlementaire vise surtout à transformer la crise climatique en opportunités afin de promouvoir une prospérité durable », a affirmé le président de l'Assemblée nationale, Isidore Mvouba, qui a présidé l'ouverture des travaux.

Clôturant la cérémonie à son tour, le président de la chambre haute du Parlement a rappelé aux parlementaires les défis qu'ils doivent relever pour contribuer à la création d'un monde durable au profit de la planète.

«Affronter la crise climatique est un impératif moral et social. Outre le climat, les conflits, la pauvreté, la justice, la paix où les institutions portent, il y a aussi les défis existentiels qui se mesurent en vies perdues, en maisons détruites, en droits violés et inégalités persistantes. Tous ces défis nous placent devant l'exigence de mener des actions efficaces et concertées. Ce qui nous engage pleinement dans les préparatifs de ce sommet de l'espoir. Recentrons nos énergies sur la création d'un monde durable au profit des populations », a conclu Pierre Ngolo.