Depuis que l'état a fit l'annonce d'un nouveau concours d'intégration à la fonction publique guinéenne l'obtention de la documentation demandée ouvre un engouement sans limite dans la cité de Labé.

Sauf que cette euphorie constitue un vrai nid à corruption par endroit notamment à la justice pour l'obtention du casier judiciaire et du certificat de nationalité mais loin du prix officielle de 50annoncé par le ministre de la justice garde des sceaux, l'obtention du précieux sésame tient aux pistons et à la corruption comme a pu e constater une jeune dame qui a accepté de témoigner à notre micro. Volontairement nous avons tait le nom pour lui éviter des ennuis.

« Nous n'avons encore rien obtenu, je suis venu une première fois mardi, les m'ont ramené au jeudi et on me demande de revenir lundi prochain encore alors que des gens nous ont trouvé dans les rangs et ont été servi avant nous car les relations et les moyens diffèrent... »

Atterrée, notre jeune interlocutrice demande une égalité des chances surtout que la justice aurait pu montrer le chemin à suivre continue notre interlocutrice qui certifie que la corruption se fait au vu de tous en cet endroit public.

Le garde des sceaux Alphonse Charles Wright et son département ont rendu public, un numéro vert pour alerter sur ces cas d'extorsion que font les agents du service public et autres magistrats mais ce matin devant la magouille latente au tribunal de Labé, des citoyens ont tenté d'agir mais la voix masculine à l'autre bout du fil a demandé que le requérant dicte le numéro de l'agent concerné comme s'il pouvait le savoir. Autant dire que la mesure si c'est comme ça qu'elle compte s'appliquer demeure un mort-né.